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24 juillet 2011

Bye Amy...

Amy Whinehouse
(14/09/1983 - 23/07/2011)

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amy_winehouseLa nouvelle est tombée hier soir, au JT: la chanteuse Amy Whinehouse a été retrouvée morte à son domicile londonien. Quel choc, mais en même temps, pas si surprenant que ça au regard de la vie de débauche totale qu'elle menait (drogue et alcool à l'excés). Auteure, compositrice et interprète, elle avait une voix d'or, et une formidable carrière qu'elle aurait pu mener, mais malheureusement ses frasques prenaient le dessus. Agée seulement de 27 ans, elle rejoint ce fameux Club des 27, composé d'artistes du milieu de la musique décédés à cet âge (Jimi Hendrix, Jim Morrisson, Brian Jones, Janis Joplin, Kurt Cobain...). 

Voici trois clips, de ses trois chansons les plus connues, extraites de son album "Back to Black": Rehab, Back to black et You know i'm no good.


Amy Winehouse - Rehab par umusic


Amy Winehouse - Back To Black par umusic


Amy Winehouse - You Know I'm No Good par AmyWinehouse

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19 juillet 2011

Eté 1946, Malibu, Marilyn Monroe par André De Dienes

Une photo, Une histoire

1946_summer_malibu_by_dedienes_25_1a
 Photographe: André De Dienes
Modèle:
Marilyn Monroe
Date:
 été 1946 - une journée en fin d'après-midi -
Lieu:
au sommet d'une falaise d'une plage de Malibu

L'année 1946 est une année importante dans la vie de Marilyn Monroe: le 19 juin, elle se rend pour la première fois aux studios de la 20th Century Fox. Elle vient juste de se décolorer ses cheveux en blonds. Elle obtiendra son premier entretien avec Ben Lyon le 17 juillet qui, conquis, lui fera passer ses premiers essais caméra deux jours plus tard. Elle signera son contrat avec la Fox fin août et changera son nom -définitivement- en Marilyn Monroe. Elle souhaite être actrice, et en attendant, elle pose en tant que modèle pour de nombreux photographes. Parmi eux, figure André De Dienes, qui compta beaucoup dans sa vie. Il la connaît depuis plus d'un an et il est tombé amoureux d'elle. Elle s'appelle encore Norma Jeane Dougherty et elle est mariée depuis 1942. Elle va d'ailleurs entamer une procédure de divorce en 1946, qui sera prononcé en septembre de cette année là.
Cette photographie fait partie d'une séance qui eut lieu à la fin de l'été sur une falaise longeant une plage de Malibu. Apparemment, après que la jeune femme ait adoptée le nom de Marilyn Monroe, soit aux derniers jours du mois d'août ou en septembre.
André De Dienes avait acheté un livre à 15 $ chez un bouquiniste en Californie, le journal d'une femme en Ecosse commencé en 1830 et compilant ses pensées et poèmes, et ceux d'auteurs célèbres. Le photographe voulait alors partager sa trouvaille avec Marilyn. Il aimait beaucoup discuter philosophie et poésie avec elle. C'est sur une plage déserte de Malibu, qu'ils se réunissent pour lire ensemble quelques passages dont certains ont beaucoup émus Marilyn, qui avait les larmes aux yeux; et plus particulièrement, un poème intitulé "Lines on the death of Mary" ("Quelques vers sur la mort de Mary") et pour lequel Marilyn s'identifia.
Après la lecture, André la photographia, capturant différentes émotions qu'il lui demandait d'interpréter: le bonheur, la mélancolie, l'introspection, la sérénité, la tristesse, le tourment, le désarroi.
Quand il lui demanda d'interpréter la mort, elle se mit la couverture sur la tête. Puis Marilyn montra à André à quoi ressemblerait sa propre mort: d'une expression lugubre, elle donna un titre "The end of everything" ("La fin de tout"). André lui demanda ensuite de s'allonger sur le sol, pour qu'elle lui montre à quoi elle ressemblerait morte. C'est cette photographie, d'une Marilyn aux yeux fermés et allongée sur la paille qui a été prise. De Dienes voulait poursuivre la séance, mais Marilyn se leva d'un bond et cria :"Va au diable! Regarde dans quel état sont mes cheveux à cause de toi! J'ai un rendez-vous ce soir!" Pour la calmer, il lui fit la promesse qu'il réaliserait un jour un album avec toutes les photos prises ce jour là, accompagnées des poèmes qu'ils avaient lu ensemble. Mais Marilyn lui rétorqua: "André, ne publie pas ces photos tout de suite, attend que je sois morte". Il lui fit la remarque qu'étant âgé de 12 ans de plus qu'elle, comment pouvait-elle savoir qu'elle mourrait avant lui; et elle lui répondit qu'elle le sentait. L'instant d'après, elle redevint gaie et joyeuse.

Voici les autres photographies de cette séance:
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19 juillet 2011

1967, Janis Joplin par Bob Seidemann

Une photo, Une histoire

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Photographe: Bob Seidemann
Modèle:
Janis Joplin
Date:
1967

Janis Joplin devait être photographiée en vue d'apparaître en poster. Toute excitée par cette soif de célébrité, Janis pose sous l'objectif du photographe Bob Seidemann. Après avoir pris des photos d'elle habillée ou semie-habillée, où elle portait une longue chemise et des colliers de perles, le photographe, satisfait de ces noir et blanc en 35 mm, commença à remballer son matériel. Lorsque Janis s'exclama: "Oh motherfucker! I want to take my fucking clothes off." ("Et puis merde! Je veux enlever mes put... de vêtements"). Interloqué, le photographe refuse: "Janis, n'enlève pas tes put... de vêtements !". C'était trop tard, car à peine eut-il le temps de finir sa phrase, qu'elle se déshabillait. Le photographe s'exécute et la prend en photos, lui demandant tout de même de cacher son sexe. Plus tard, Janis racontera "I'm the first hippie pinup girl. What a kick !" ("Je suis la première pinup hippie. Quel pied !"). Adorant la série de clichés de Seidemann, Janis va alors tapisser les murs de sa chambre de ses propres photos.

Voici les autres photographies de cette séance:
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Images: All rights reserved Bob Seidemann.
A lire, sur le web:
> Le site du photographe Bob Seidemann
> La planche contact sur naderlibrary.com

16 juillet 2011

Jean-Pierre Pernault, la tête à claques du JT

Mais pourquoi le JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut réunit plus de cinq millions de téléspectateurs (source : Médiamétrie) chaque jour ? Ce qui équivaut à une personne sur trois qui regarderait ce journal télévisé, qui est une compil de petits reportages des coins de France, plutôt qu'un réel journal télévisé d'investigation sur les nouvelles de notre planète ! Pour tenter de comprendre l'incompréhensible, un journaliste, Bastien Hughes, s'est puni en regardant et décortiquant le JT chaque jour, pendant trois semaines, du 23 mai au 17 juin 2011. Le résultat est sans appel et édifiant: répétition massive de formules gnan-gnan à souhait: tout est "superbe" (fête, soirée, endroits, images, reportage, village), "jolie" (coccinelle, fête, guinguette, promenade, série, village, marché, manifestation, plantes, fleurs), "formidable" (tradition, richesse, chalet, performance, rassemblement, opération), "belle" et "beau" (événement, exposition, région, village, images, nature, ballade, endroit, tradition, la Picardie, promenade, découverte, département, pigeonnier, rendez-vous, voilier, champ de lavande), "magnifique" (images, golfe du Morbihan,jardin, séries, endroit, paysage, musée), "sympathique" (idée, parc), puis "merveilleux", "hors du commun", "de rêve", "étonnant", "extraordinaire", "à couper le souffle", "colossal", "exceptionnel", "charmant", "délicieux", "phénoménal"; et "ça fait du bien de voir tout ça", oui, "ça fait rêver" J-P, "ça lui donne envie", tellement, qu'il termine toujours son JT par un sourire d'extase complète !!

16 juillet 2011

Denis Maréchal: Le Rap

Les sketchs de l'humoriste Denis Maréchal m'ont toujours beaucoup fait rire. Je pense l'avoir découvert, il y a bien de cela plus de 13 ans, quand TF1 diffusait une émission où se produisait des comiques, en pleine nuit, en fin de semaine ! Je ne comprend pas pourquoi Denis Maréchal n'a jamais réellement percé au niveau médiatique, au point de remplir de grandes salles et de faire des tournées nationales, comme Dubosc et Semoun... Il a tout de même réussi à se faire un petit nom. Voici ici, l'un de ses derniers sketchs, que Denis interprète depuis 2010 me semble-t-il, et que j'ai découvert récemment à la tv (pour le Gala "Ni Putes Ni Soumises" édition 2011), et qui m'a fait pleurer de rire! Denis tourne ici en dérision les clips vidéos des rappeurs.


Denis Maréchal - Le Rap par guillaumecoll

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16 juillet 2011

B.O. Across The Universe: Strawberry Fields Forever

Voici une des scènes musicales de l'un de mes films préférés, Across the universe, réalisé en 2007 par Julie Taynor, dont l'histoire met en scène 34 chansons des Beatles, réarrangées et interprétées par les acteurs. J'ai ici choisi le passage du film où les acteurs Jim Sturges (alias Jude) et Joe Anderson (alias Max) interprètent Strawberry Fields Forever. Cette scène peut se visionner aisèment sans avoir vu le film, car elle constitue une sorte de vidéo clip, très esthétique et métaphorique avec le symbole de la fraise. Pour situer la scène dans le film: Jude en a assez que sa petite amie Lucy (interprétée par Evan Rachel Wood, qu'on aperçoit en gros plan dans cette scène) passe toute ses journées avec les activistes, dont le chef la manipule. Jude n'a pas de boulot fixe et vit en clandestin à New York. Artiste dans l'âme, il s'efforce ici de trouver un logo pour une compagnie de disque indépendante (et qui sera... la fraise!). Pendant ce temps, Max, le frère de Lucie, a été enrolé dans l'armée pour mener la guerre au Vietnam.

14 juillet 2011

Concert de Cali au Val de Souchez

Le mercredi 13 juillet 2011, la ville de Liévin organise comme chaque année, un grand concert gratuit, précédé du feu d'artifice pour les festivités annuelles du 14 juillet. L'année dernière, j'y avais vu le groupe Revolver (le public n'était pas très enthousiaste) et la tête d'affiche, Renan Luce, qui avait enflammé le public.

Cette année, les artistes se sont succédés sur scène: les gars de Blaireaux à 18h, les filles de Brigitte et la vedette de la soirée Cali.
brigitteNous sommes arrivés vers 20h et le duo Brigitte venait de commencer leur show. Je ne connais pas du tout leurs chansons, à peine avais-je vu les Brigitte sur des plateaux télé, et je les avais trouvé un peu prétentieuses. Elles font en effet partie de ce qu'on appelle "la nouvelle scène française", bref, le groupe branché du moment dans les petits milieux parisiens, Of Course ! lol. J'ai remarqué plusieurs influences artistiques: que ce soit au niveau du look, elles étaient toutes les deux vêtues de longues robes argentées et scintillantes, à la Dalida (la Brigitte aux longs cheveux, aimait même faire des mouvements de cheveux à la manière de Dalida!), mais surtout, impossible de penser immédiatement au film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort, et à la scène de chant et de danse des soeurs Catherine Deneuve et Françoise Dorléac "Nous sommes deux soeurs jumelles". Tant pour les tenues (les robes scintillantes) que pour les chorégraphies (mais dans un style plus statique chez les Brigitte). Mais aussi sur le plan musical, on sent les influences de Portishead et même de Daft Punk pour certaines sonorités ! Ne connaissant pas leurs chansons, je n'ai reconnu que deux titres, deux reprises: "Ma Benz" de NTM et "Eye of the Tiger" de Survivor (mais si... la chanson de Rocky !). Bien sûr, les titres ont été complètement réarrangés à la sauce Brigitte. Le décor se voulait "art déco minimaliste", avec deux chèvres blanches installées sur la scène. Dommage, je n'ai pas pris de photos (j'étais plutôt loin, et le zoom de mon appareil est faible). Puis les Brigitte "se cassent", dixit l'une des deux Brigitte.
Ensuite, la longue attente commence: le staff prépare la scène, les instruments, les marquages au sol, les lumières, les micros etc... Le public s'impatiente et commence à clamer "Cali !".
cali Enfin, Cali arrive, à 21h45. Et il va se livrer à une véritable performance physique: Cali qui chante, Cali qui court, Cali qui danse, Cali qui salue le public à genoux, Cali qui fait monter les photographes sur scène pour qu'ils immortalisent pleinement le moment, Cali qui fait aussi monter sur scène des fans (féminines évidemment..!) qu'il fait chanter et danser et porter dans ses bras, Cali qui se fait porter/rouler par le public à deux reprises (il va se faire porter jusqu'à l'échaffaudage de l'ingénieur du son, installé au milieu de la foule et qu'il va escalader, puis revenir sur la scène en se refaisant porter par le public, dont certaines mains balladeuses en profitaient pour tâter vous devinez quoi, car Cali portait un pantalon très... moulant! -lol-). Bref, un Cali en pleine forme et très généreux avec son public qui lui rendait si bien: il a totalement électrisé le public, qui chantait, sautait, tapait dans les mains, faisait des "olé", qui ont même surpris et ravis le chanteur lui-même, qui en a alors profité pour s'amuser avec le public, comme un marionnetiste: tout ce que Cali dit et fait, le public le reproduit. Un Cali tout heureux d'être là, qui n'a cessé de remercier et de flatter le public du Nord. Bref, un régal, un plaisir, on en redemande encore et encore. Le concert se termine à 23h20, le feu d'artifice commence. C'est pas possible, c'est déjà fini ?! Personne n'y croit, le public hurle "une autre !!" mais c'est pourtant bel et bien la fin.

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comme vous pouvez le constater, je suis une piètre photographe -lol-
tout est flou: il y avait tellement de turbulence avec un public endiablé !

Voici en pêle-mêle quelques chansons que j'ai reconnu (il y en avait d'autres bien-sûr):
-De son premier album éponyme, Cali: "C'est quand le bonheur", "Elle m'a dit", "Pensons à l'avenir", "Le grand jour";
-De son deuxième album, Menteur: "Qui se soucie de moi", "Je m'en vais";
-De son troisième album, L'espoir: "1000 coeurs debouts";
-De son quatrième et dernier album, La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon cœur: "L'amour fou", "Cantona", "Ma douleur", "Je te veux maintenant".
-Reprises du refrain de "Sunday Morning" des Velvet Underground; et chanté en choeur avec le public à l'unisson, le refrain de "Les corons" de Pierre Bachelet.

A lire, sur le web:
> L'article paru sur La voix du nord, et les Photos ;
> L'article paru dans Nord éclair, et et les Photos .

10 juillet 2011

Manhattan Jour 4

Mercredi 22 juin 2011

- Le matin -
Nous avons rendez-vous devant les bureaux de Harlem Spiritual à 8h40, avec d'autres touristes, tous français, pour faire une tournée en bus avec un guide. Ce Bus Tour s'appelle "Harlem Spiritual Tour". Le départ s'est effectué à 8h50. Nous avons remonté la 8th Avenue (en passant devant le Hard Rock Café, le Madison Square Garden -situé entre la 51th et 52th Street, le Colombus Circle -situé à l'angle de Central Park). Nous allons vers le nord, remontant l'avenue Central Park West, qui, comme son nom l'indique, longe Central Park, côté ouest. Le guide explique que les grands immeubles en face du parc sont luxueux: comme le Dakota Building, où John Lennon fut assassiné et où vit encore sa veuve Yoko Ono. Néanmoins, plus on monte vers le nord, plus le niveau de la classe sociale diminue, et en se rapprochant de Harlem, la classe moyenne prédomine. Au croisement de la 105th Street, se trouve un grand bâtiment de pierre rouge, un ancien hôpital qui lutte contre le cancer et où y furent admis notamment le Président Ulysse Grant et Marie Curie. Bien que le quartier est aujourd'hui tranquille et apaisé, il était autrefois plutôt glauque et risqué de s'y aventurer, il y a encore 7 ans de cela, dixit notre guide. A l'angle nord ouest de Central Park, se tient la statue de Frederick Douglass, The Douglas Circle, rendant hommage à cet homme qui fut l'un des pionniers en matière de lutte contre l'esclavage. Au niveau de la 116th Street, le bus tourne à gauche pour poursuivre l'expédition sur Morningside Drive Avenue, où nous passons devant Columbia University, une université privée et prestigieuse où Barack Obama fut diplômé. On se trouve ainsi au coeur du quartier Morningside Heights. Nous passons devant le commissariat (à la 123th Street), puis le bus va vers l'est et traverse la 122th Street. Dans Lenox Avenue / Malcom X Boulevard, on passe devant l'immeuble qui contient les bureaux post-présidentiel de l'ancien président Bill Clinton. On remonte l'avenue vers le nord, le guide nous désigne un grand bâtiment blanc, qui est l'ancien hôtel Teresa, où y séjourna notamment Malcom X, ainsi que Fidel Castro qui y reçut Nasser et Kroutchev. Puis le bus s'arrête au croisement de la 125th Street avec le Boulevard Marthin Luther King. Il est 9h50 et nous avons que 10 minutes de quartier libre! Nous sommes devant l'Apollo, un théâtre mythique de musique jazz et soul, qui vit s'y produire Sammy Davis Jr., James Brown, Miles Davies, Ella Fitzgerald, Aretha Franklin et Michael Jackson.

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PH_638Le bus repart et remonte le boulevard Martin Luther King vers l'ouest puis prend vers le nord, par Armsterdam Avenue. Situé à l'époque dans les collines, les rues montent et descendent sans cesse, car le sol n'a pas été aplati. On passe devant la faculté publique, surnommée 'Le Harvard du pauvre', qui contient deux blocks: un récent et un ancien bâtiment, de style gothique, inspiré par l'architecture britannique.
Au niveau de la 143th Street, le bus s'arrête sur Convent Avenue: cette fois-ci, nous avons un "mini arrêt" d'à peine 2 minutes -lol- devant 'The Mayfield Homes', des maisons typiques inspirées de l'architecture flammande d'Europe.

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Puis on remonte en bus le boulevard Saint Nicholas vers le nord. Au niveau de la 145th Street, se trouve la plus ancienne station de métro de tout New York, dont le premier métro circula en 1904. Entre la 157th Street et 158th Street, dans un grand bâtiment blanc, se trouvait l'appartement de Duke Ellington. A la 161th Street, on remonte Amsterdam Avenue, et on se trouve ainsi dans le quartier des Dominicains (qui constituent plus de 100 000 habitants). Les gens parlent majoritairement espagnols, l'anglais n'étant que leur deuxième langue. A la 163th Street, le bus reprend l'avenue Saint Nicholas et monte toujours plus au nord, pour rejoindre Broadway et à la 166th Street, nous redescendons vers le sud. A la 160th Street, nous allons vers l'est, ce qui permet au guide de nous montrer -de très loin-, le Yankee Stadium, l'immense stade où se tient de grandes manifestations sportives, principalement les grands matchs de base-ball, qui se trouve de l'autre côté de la rive, dans le Bronx.

Le bus descend alors le boulevard Adam Clayton vers le sud. A 11h, nous arrivons à ce qui constitue la première vraie activité: le gospel de l'Eglise "Metropolitan Community United Methodist Church", située sur Madison Avenue, à la 126th Street. L'église organise un gospel, qui reçoit autant de fidèles que de touristes, en partenariat avec l'ARC (Addiction Rehabilitation Center), une association pour aider les gens à sortir de la drogue. Quand nous sommes arrivés, le show était commencé. Le prêcheur, un très vieux monsieur, interrogeait, micro à la main, le public dans l'assistance (j'ai supplié Dieu qu'il ne m'interroge pas, ne comprenant que 1/4 de ce qu'il disait, et ma volonté fut entendue -lol-). Le gospel a été très dynamique, convivial et plaisant.

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Le bus vient nous rechercher à 12h. Assise dans le bus, j'ai pris ces deux clichés de la façade d'une maison (qui se trouve dans la rue à côté de l'Eglise). C'est plutôt inhabituel de voir des vitraux d'Eglise sur les fenêtres d'une maison.

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Le guide nous livre alors en quatrième vitesse les lieux -selon lui- incontournables à voir dans New York, par quartiers:
>> The Meat Packing (à faire en fin de journée, vers 17h, dixit le guide)
. The High Line (la coulée verte), ancienne voie ferrée transformée en lieu de promenade; sur 9th Avenue, 14th Street (à l'épicentre), longe l'Hudson entre Chelsea et le Meatpacking.
. The Chelsea Market, un marché couvert, entre 15th and 16th Street et entre 9th and 10th Avenue.
. The Standard Hotel, qui permet de prendre un verre sur les toits pour admirer la vue de la ville (il est recquis de bien s'habiller pour y être admis).
. Les boutiques de luxes Mac Queen, qui permettent d'admirer une exposition.
>> The Union Square est à visiter le jour, avec un marché bio, des animations de rues, du shopping; sur la 14th Street et l'avenue de Broadway.
>> No Lita, le Nord de Little Italy ;
et dans Chelsea, le Bar 230, situé sur la 5th Avenue et 27th Street, qui permet de boire un verre sur les toits le soir, en peignoir rouge.

Ce que je reproche à ces tournée de bus, c'est que les guides veulent nous en montrer un maximum. Ils nous font un condensé d'histoire, socio-politico-culturelle, mais qu'au final, on n'a pas le temps de voir grand chose ! Dans le bus même, on entend "regardez à gauche, il y a ceci... regardez à droite, il y a cela..."; si vous êtes assis sur le côté gauche du bus, vous voyez effectivement les bâtiments situés à gauche, mais lorsqu'il faut regarder au côté opposé, vous ne voyez pas bien: d'autres personnes sont assises dans le bus, et d'ailleurs, le bus roule, donc à peine vous avez situé des yeux le bâtiment en question, que nous avons déjà passé la rue. Je trouve tout cela un peu inutile et c'est un attrape touriste sur "ce qu'il faut absolument avoir vu et photographié dans New York"! Je préfère prendre mon temps pour visiter à pied un quartier, au risque de ne pas avoir pu faire d'autres endroits. Plutôt que de tout faire, montre chrono en main, et au final, n'avoir pas pu apprécier pleinement les lieux. 

Le bus nous dépose ensuite au restaurant Sylvia's, au croisement de la 126 Street avec Lenox Avenue, et qui était à l'époque le seul restaurant de Harlem.

... à suivre !

9 juillet 2011

Manhattan Jour 5

Jeudi 23 juin 2011

- Le matin -
Nous avons consacré notre matinée à une ballade sur Broadway, où nous avons fait quelques boutiques "Gift Shops" pour acheter quelques souvenirs (mugs, statuettes de la liberté, portes-clès etc...) ainsi que quelques courses de produits alimentaires (pas évident de trouver des supermarchés, on a galéré -lol-). Apparemment, les pharmacies font aussi supermarchés ! Dans Manhattan, tout est très cher; et il n'y a que quelques petits épiciers, qui vendent tout à des prix exhorbitants: du genre un pot de yahourt ou une bouteille d'eau à 4 dollars. On n'a jamais trouvé de pain non plus, sauf le dernier jour (eh oui, c'est toujours comme ça -lol-), nous sommes passés devant (l'unique ?!) boulangerie française de Manhattan ! Les grands centres commerciaux et magasins alimentaires à prix discount (Aldi existe aussi aux USA), se situent en dehors de Manhattan, au nord de Harlem ou au sud de Brooklyn, par exemple. Il nous était impossible d'y aller, c'était trop loin, nous aurions perdu beaucoup trop de temps. On a donc acheté le strict minimum, ne mangeant que du riz et des pâtes avec saucisses et oeufs et une boîte de chili (sans oublier le fameux bouillon de boeuf -lol-), un moyen pour faire un régime, d'autant plus que nous avons beaucoup marché durant tout le séjour.


- L'après-midi -
 img228 Nous nous sommes rendus au MOMA, Museum Of Modern Art, au 22-25 Jackson Avenue sur la 46th Avenue. Il n'a pas été simple de trouver l'adresse, d'autant plus que certains quartiers étaient bourrés de flics: le Président Barack Obama devait se rendre dans Manhattan, en voiture, et dîner dans un restau du centre ville. Je demande mon chemin à un flic, qui évidemment, n'était pas de New York -lol- Finalement, je vais distinguer l'immeuble dans une rue adjacente. Ce n'est pas évident à trouver le lieu, car il y a tellement de grandes enseignes partout, qu'on n'arrive plus à rien voir, même si parfois, ça crève les yeux !
Le musée se déploie sur 6 étages, mais la surface des différents niveaux n'est cependant pas très grande. En 2 heures, on parvient à tout faire (et je viens de me rendre compte en regardant à nouveau le dépliant du plan des étages, qu'on a totalement zappé l'espace consacré au cinéma, en dessous du rez-de-chaussée ! grrrr....). C'est assez intéressant, encore faut-il aimer l'art moderne. On y retrouve de grands artistes et quelques oeuvres majeures, telles que Roy Lichtenstein (The Girl with Ball), Fernand Léger, Frida Kahlo, Pablo Picasso, Meret Oppenheim (tasse à café en fourrure), Joan Miro, Alberto Giacometti, Jackson Pollock, Paul Cézanne, Claude Monet (l'immense panneau triptyque des Nymphéas), Henri Rousseau (mon préféré !), Henri Matisse, Paul Klee, René Magritte, Mondrian, Modigliani, Francis Picabia, Andy Warhol, Richard Avedon, Robert Doisneau etc... On y retrouve des peintures, des scultpures, des installations et des photographies. Le surréalisme côtoie le pop-art, l'impressionnisme, le dadaisme, le ready-made, le cubisme, le Bauhaus, l'expressionnisme, l'abstraction etc...
J'avais commencé à prendre des photos, mais j'avais l'impression de ressembler à tous ces touristes, qui, appareil en main, ne font QUE photographier CHAQUE oeuvre d'art, SANS les observer ! Comme ce mec qui photographiait par petits bouts l'immense panneau de Claude Monet (qui prend toute la surface d'un mur en largeur !). Et après tout, les oeuvres se retrouvent facilement sur internet, dont l'image est de meilleure qualité qu'une photo !

PH_781 PH_782 PH_783
> Frida Kahlo  /  Man Ray  /  Joan Miro

PH_784 PH_785
> Andy Warhol : Double Elvis, 1963 / Gold Marilyn Monroe, 1962


- La soirée -
img229A 19 heures piles, nous devions être à l'Ambassador Theatre, au 219 West, 49th Street (entre Broadway et la 8th Avenue) pour échanger notre coupon contre les tickets d'entrées pour aller voir la pièce musicale Chicago. Le show commença à 20h et dura 2h30, avec une entracte d'un quart d'heure. Nous étions placés au 2ème rang ! Pour avoir vu le film avec Catherine Zeta-Jones, René Zellwegger et Richard Gere -visionné à la maison la semaine avant de partir-, j'ai ainsi pu reconnaître les chansons, identiques au film; ainsi que les chorégraphies. Tous les acteurs/danseurs/chanteurs et actrices/danseuses/chanteuses étaient vêtus en noir. L'espace scénique est séparé en 2 niveaux: à l'arrière, se trouve l'orchestre, et à l'avant, la scène où les acteurs font leurs prestrations. De la mise en scène aux chorégraphies, en passant par le décor minimaliste (peu d'accessoires excepté des chaises pour la chorégraphie; absence de décor traditionnel: pas de fond, pas de meubles en carton), et les chansons, tout était parfait.
A l'entrée, on nous distribue un livret, comportant notamment des informations sur le show (que j'ai scanné ci-dessous); cette soirée-là, le rôle de Roxie Hart était joué par Dylis Croman, celui de Mona par Jennifer Dunne, et celui de Liz par Sharon Moore.

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La publicité officielle, placardée dans Manhattan:
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img230L'histoire: À Chicago, dans les années 1920, les meurtrières Roxie Hart (qui a tué son amant) et Velma Kelly (qui a tué son mari et sa sœur) sont prêtes à tout, l'une pour éviter la peine capitale (Velma), l'autre pour éviter la peine capitale et... devenir célèbre (Roxie). Aidées par un célèbre avocat Billy Flinn, les deux meurtrières vont enchaîner coup bas sur coup bas pour parvenir à leurs fins. Elles découvriront qu'à Chicago, même la popularité des meurtres est passagère...
La pièce musicale comporte une 20aine de chansons, toutes chorégraphiées.
Apparemment, les deux personnalités les plus populaires sont R.Lowe (dans le rôle de la journaliste Mary Sunshine) et Carol Woods (dans le rôle de la gardienne "Mama" Morton), car ils ont été ovationnés dès leur entrée sur scène.
Il était bien évidemment interdit autant de filmer que de photographier le show pendant la prestation. J'aurai voulu prendre une photo lors du salue final, mais à peine le show était terminé, que le rideau s'est baissé, et ils sont venus tout de suite saluer, à peine quelques minutes ! Je n'ai même pas eu le temps de dégainer mon appareil, qu'ils étaient repartis -lol- Dommage, je n'ai donc aucune photo des acteurs sur scène! Voici une photographie des performers, ceux-là même qui étaient sur scène ce soir là, trouvé sur le web:

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> Consultez le site officiel de Chicago The Musical 

Vues de l'extérieur du théâtre et de l'intérieur:
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Après la pièce, nous sommes rentrés tranquillement. En passant sur Times Square (lieu de passage obligé pour rejoindre l'hôtel), il devait être dans les minuit, et la Naked cow-Girl invitait les passants à jouer du piano en duo avec elle, qui jouait de la guitare:

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7 juillet 2011

Manhattan Jour 6

Vendredi 24 juin 2011

Nous avons pris le métro pour nous rendre au Museum of Natural History.

> En sortant de l'hôtel, pour rejoindre le métro, nous sommes passés devant le Madison Square Garden, qui est en fait, l'ancien bâtiment situé sur la 50th Street et 8th Avenue, celui-là même où Marilyn Monroe chanta "Happy Birthday" au Président Kennedy. Il comporte encore malgré tout l'enseigne, alors que le nouveau bâtiment a désormais pris place sur la 7th Avenue entre la 31th et 33th Street.

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> Nous avons croisé aussi le Naked Cow-Boy, apparemment occupé à signer une autorisation de diffusion (il y avait quelques reporters de télévision présents).

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img227> Le American Museum of Natural History, situé sur Central Park West Avenue, au niveau de la 81th Street, est un immense musée, sur quatre étages, où nous avons passé près de 3 heures (de 11h à 16h). Il y figure de nombreuses scènes de reconstitutions placées en vitrine d'animaux empaillés, des peuplades de la culture orientale africaine, du Pacifique, et des indiens d'Amérique, des petites figurines miniatures représentant d'autres cultures et d'autres époques; ainsi que des squelettes d'animaux préhistoriques. 

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C'est ce musée qui sert de toile de fond à l'intrigue des films Night at the museum (La nuit au musée) avec Ben Stiller, comme vous pouvez le remarquer avec la photo ci-dessous, on reconnaîtra la tête de l'Ile de Pâques qui aimait le chewing-gum dans le film:

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Vers 13 heures, nous avons mangé dans la grande cafétéria du musée, un self-service, où le montant du prix du plat principal se fait en fonction du poids (pesé à la caisse).

A l'intérieur même du musée, des espaces payants, comportant des attractions ou expositions, sont proposés, tels que "Frogs: a chorus of color", "Highway of an empire", "Picturing Science", "The Butterfly Conservatory", "Brain, the inside story", "The World's largest dinosaurs", "Body and Spirit"; nous avions un ticket pour l'attraction visuelle "Journey to the Stars" où nous avons pris place dans une grande salle de cinéma, aux sièges inclinés vers l'arrière, pour que nous regardions au plafond, un immense écran de 360°, où était narré l'histoire des planètes et des étoiles dans l'espace, ainsi que la naissance de la planète Terre. Très instructif et d'une beauté visuelle, le film dure une 20aine de minutes et la narration est de Whoopi Goldberg.

> Consultez le site web de l' American Museum of Natural History où les collections et attractions de cet incroyable musée sont présentées.
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D'après wikipedia: Créé en 1869, le musée est d’abord hébergé dans le bâtiment Arsenal de Central Park. En 1874, un terrain fut acquis à l’emplacement où il se trouve actuellement. La première partie a été construite dans un style néogothique, par Calvert Vaux et Jacob Wrey Mould, qui collaboraient avec Frederick Law Olmsted pour les structures de Central Park. L’aile sud est une réalisation néoromane en pierre brune de J. Cleaveland Cady, où l’on remarque l’influence de Henry Hobson Richardson. L’entrée en forme d’arc de triomphe romain, qui donne sur Central Park West, est l'œuvre de John Russell Pope et fut achevée en 1936. Elle débouche sur une grande basilique romane, où le visiteur est accueilli par le squelette d’un apatosaure qui défend son petit contre un allosaure.
En quelques chiffres, le musée comporte: 32 millions de spécimens et d'objets, 3 millions de spécimens dans les collections de paléontologie des vertébrés, 45 halls d'expositions permanentes, 47 conservateurs et 200 chercheurs scientifiques, 70 boursiers d'études supérieures et postdoctorales, 2 laboratoires moléculaires, et plus de 150 conférences, films, ateliers, démonstrations pour tout public chaque année. 

Photographies de l'entrée du musée, vue de Central Park West Avenue:

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> En sortant du musée, un typique School Bus est passé dans l'Avenue, que j'ai profité de photographier, car ils sont plutôt rares dans le centre de Manhattan:

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> Après le musée, situé en face de Central Park, nous avons donc profité de faire un tour dans le parc, côté Ouest. Nous sommes passés par le Belvedere Castle:

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> D'après wikipedia: le Belvedere Castle est construit sur Vista Rock, le deuxième point le plus élevé du parc -je comprend maintenant pourquoi on a peiné à monter les sentiers dans le parc -lol-. Son architecture néogothique reproduit celle d'un château écossais. Ses plans furent dessinés au XIXe siècle par Calvert Vaux et le sculpteur Jacob Wrey Mould. Sa construction, en schiste de Manhattan, débuta en 1869. Au moment de sa construction, le château donnait sur un réservoir d'eau qui a depuis été comblé. Aujourd'hui, il abrite les locaux de l'observatoire météorologique de New York (New York Meteorological Observatory), dirigé par la National Oceanic and Atmospheric Administration depuis 1912.

Une vue du Belvedere Lake, dans Central Park, au pied du château:

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On a croisé des écureuils, dont un qui a pris la pose devant notre objectif, après s'être mis à mes pieds:

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Il y a beaucoup de statues dans Central Park, au centre de petite place:

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On peut facilement se perdre dans Central Park. La petite astuce est d'observer les plaques chiffrées sur les lampadaires où les deux premiers chiffres indiquent à quel niveau de rue on se situe. Encore faut-il que les lampadaires comportent ces fameuses plaques ! Les sentiers sont en formes de serpentins, si bien qu'au bout de 5 minutes de marche, on ne sait plus où se trouve le Nord et le Sud, ni l'Est et l'Ouest. Il ne faut pas hésiter à demander son chemin aux passants, les new-yorkais sont très sympas et contrairement aux français, ils ne vont pas vous éviter et vous aideront volontiers! Comme cette jeune femme qui promenait son chien et qui est revenue vers nous 5 minutes après, avec son GPS en main.

Le but de cette visite dans Central Park, était de se rendre à l'espace Strawberry Fields, comportant les plaques mémoriales de John Lennon:

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> Bref historique (source: wikipedia): Le mémorial Strawberry Fields est un monument situé dans Central Park à New York, dédié à la mémoire de l'auteur-compositeur-interprète John Lennon et dont le nom reprend une des chansons, Strawberry Fields Forever (sur l'album des Beatles Magical Mystery Tour, en 1967). Il fut conçu par Bruce Kelly (1948-1993), l'architecte-paysager en chef du Central Park Conservancy. Strawberry Fields fut inauguré le jour du 45e anniversaire de John Lennon, le 9 octobre 1985, en présence de sa veuve Yoko Ono, qui avait pris en charge le projet à hauteur d'un million de dollars. L'entrée du mémorial se situe sur l'avenue de Central Park West à la hauteur de la 72e rue, juste en face du Dakota Building, où Lennon résidait et devant lequel il fut assassiné. Parmi les fans décorant le mémorial, l'un des plus célèbres est Gary dos Santos, qui occupe le site depuis une quinzaine d'années (en 2008). Il vit des dons que lui font les touristes pour son travail, et pour le monologue de trois minutes qu'il leur tient, dans lequel il présente son travail et raconte la vie de Lennon et de sa famille.

Enfin, nous sommes passés devant le Dakota Building (en face de Strawberry Fields), où John Lennon fut assassiné le 8 décembre 1980, et où vit toujours sa veuve Yoko Ono. L'immeuble a aussi servi au tournage du film de Roman Polanski Rosemary's Baby. Il est immense et bien gardé par deux gardiens postés à l'entrée:

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> Consultez le site officiel de Central Park qui présente les lieux incontournables à visiter ainsi que les manifestations organisées au sein du parc.


Nous avons repris le métro, et sur le chemin de retour à pied, j'en ai profité pour faire un petit détour par la rue de l'Actor's Studio. Fondé en 1947, l'établissement forme les acteurs et actrices, en s'appuyant sur une technique "The Method" initié par Lee Strasberg, où le jeu de performance requiert l'introspection sur ses propres émotions et son vécu personnel. Parfois décrié par certains, de nombreuses personnalités ont beaucoup appris par cette fameuse méthode: Marlon Brando, James Dean, Marilyn Monroe, Robert De Niro, Dennis Hopper, Angelina Jolie, Tom Cruise, Tom Hanks, ont notamment fait parti de ses adeptes. L'établissement a aujourd'hui déménagé sur la 44ème Rue, mais l'ancien bâtiment, situé ici au 432 West, 44th Street entre 9th et 10th Avenue, comporte pourtant une grande banderole et le logo "Actor"s Studio", comme vous pouvez le voir sur les photos; les photos qui suivent montrent l'Actor's Studio en 1955/56, avec Marilyn Monroe:

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Nous sommes aussi passés devant le Sardi's, au 234 west 44th street, célèbre restaurant que fréquentait Marilyn Monroe; à l'intérieur du Sardi's, les murs sont tapissés de caricatures de célébrités, parfois dédicacées par les stars:

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En repassant par Times Square pour rejoindre l'hôtel, nous avons vu -ce qui reste caractéristique à Manhattan- les célèbres "Naked Cow-Boy" et "Naked Cow-Girl":

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En fin de soirée, nous nous sommes balladés dans Times Square, voici quelques photos des lumières de la ville (et notamment le restaurant Sardi's, vu dans la journée, mais ici à l'enseigne lumineuse; et d'une calèche aux allures féériques):

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