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Girl Don't Come
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30 avril 2012

Air: Alone in Kyoto

Quel sublime musique que celle du groupe Air... et j'ai choisi ce titre Alone in Kyoto, tout simplement car on l'entend beaucoup en ce moment en fond sonore de la publicité du Samsung Galaxy Note. Ce titre figure dans la bande originale du film Lost in Translation (de Sofia Coppola, sorti en salle en 2003), mais aussi dans l'album du groupe, Talkie Walkie, sorti en 2004. Je vous laisse écouter cette musique envoûtante et mélancolique à la fois, aux sonorités japonaises.

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30 avril 2012

L'Oral du CRPE: quelques définitions

Glossaire qui a pour but de donner des définitions courtes et claires des mots et sigles qui entourent l'école française; pour ceux et celles qui ne s'y connaissent pas dans le jargon scolaire, mais aussi pour ceux et celles qui passent les épreuves orales du CRPE.

Adjoint : Un professeur des écoles adjoint est un professeur des écoles qui enseigne dans une école où il n'exerce pas la fonction ingrate de directeur. Le directeur n'est pas son supérieur hiérarchique d'autorité.

AIS : Aide à l'intégration scolaire, ensemble des services chargés dans chaque département de l'enseignement spécialisé, de l'intégration des élèves handicapés et de la grande difficulté scolaire.

APSA : Activité physique sportive ou artistique. Exemples : Danse, Handball, Gymnastique...

ATSEM : L'ATSEM, Agent territorial spécialisé en école maternelle, est une employée de mairie mise à disposition d'une école maternelle pour aider aux tâches matérielles impliquées par l'accueil de très jeunes enfants. Elle s'occupe notamment de l'habillage, de l'encadrement d'ateliers type peinture (en présence de l'enseignant), du nettoyage, du soin des blessés et de la préparation des collations (quand il y en a). Les supérieurs hiérarchiques directs de l'ATSEM sont le maire et le directeur d'école.

AVS : L'AVS, auxiliaire de vie scolaire, est une personne mise à disposition d'une école, le plus souvent pour aider à scolariser un enfant handicapé. Tous les enfants handicapés scolarisés dans le système normal ne bénéficient pas d'un AVS.

B2i : Le B2i, brevet informatique et internet, est un référentiel définissant des niveaux de maîtrise des nouvelles technologies, notamment l'ordinateur et internet. Aujourd'hui, tous les élèves doivent sortir de l'école primaire en maîtrisant les compétences du B2i niveau 1. Dans les faits, il demeure encore des difficultés de mise en oeuvre du dispositif, notamment pour des raisons de coût du matériel informatique.

Brigade : Brigade départemental est un poste de titulaire remplaçant. La brigade s'occupe en priorité de remplacements longs et peut se déplacer dans tout le département.

Brigade FC : Le Brigade FC est un professeur des écoles titulaire remplaçant qui s'occupe des remplacements prévus et organisés à l'avance pour cause de départ des enseignants en formation. Il peut se déplacer dans tout le département.

CAPA-SH : Les CAPA-SH* sont les formations permettant à professeur des écoles de devenir enseignant spécialisé. Voir les définitions de "Maître" suivi d'une lettre pour la liste des spécialités.
* Le libellé complet est : "Certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap."

Chargé d'école : Un enseignant chargé d'école est un enseignant qui assure seul la charge d'une école, c'est à dire l'enseignement en classe unique et la direction de l'école.

Circonscription : Une circonscription regroupe une partie des écoles d'un département. Sa gestion est confiée à un Inspecteur de l'Education Nationale (IEN) qui est assisté dans les tâches de formation du personnel par des conseillers pédagogiques. Un département rural est généralement divisé en 4 à 6 circonscriptions alors qu'un département fortement peuplé peut en compter plus d'une dizaine.

CLIS : Les CLIS sont des classes spécialisées intégrées dans les écoles qui accueillent des enfants relavant d'une déficience intellectuelle ou d'un handicap mental "modéré". Normalement, l'enseignant est un maître D mais il y a parfois plus de CLIS que d'enseignants spécialisés disponibles. Certaines CLIS ont une spécialité supplémentaire comme la spécialité "trouble du langage".

Conscience phonologique : Il s'agit notamment de la capacité à différencier les sons et les syllabes qui composent les mots et à pouvoir en déterminer l'ordre. La conscience phonologique est beaucoup travaillée en dernière année d'école maternelle car c'est un prérecquis indispensable à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en CP. Quand la conscience phonologique d'un élève est jugée insuffisante, il est fréquent que l'on propose à ses parents de recourir à l'aide d'un orthophoniste.

Critère de réussite : Le critère de réussite est ce qui permet de savoir si l'action est réussie ou non. Exemple : Le poids doit retomber au-delà de la ligne rouge. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de l'EPS.

Critère de réalisation : Les critères de réalisation sont les éléments qui permettent de réussir une tâche. Exemple : Pousser sur les jambes pour réussir une roulade avant. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de l'EPS.

Cycle 1 : Le Cycle 1, ou cycle des apprentissages premiers, est composé des classes de Tout-Petits (2 ans), petite section, moyenne section et grande section de maternelle. Le programme scolaire du cycle 1 porte essentiellement sur l'amélioration du langage oral et l'apprentissage de la vie avec les autres (socialisation).

Cycle 2 : Le cycle 2, ou cycle des apprentissages fondamentaux, est composé des classes de grande section de maternelle, CP et CE1. Le programme scolaire du cycle 2 porte essentiellement sur l'acquisition de la lecture et de la numération.

Cycle 3 : Le cycle 3, ou cycle des approfondissement, est composé des classes de CE2, CM1 et CM2. Son programme est vaste, comprenant à la fois mathématiques, littérature, grammaire, Histoire, géographie, sciences, arts, sport, langue étrangère.

Discrimination auditive : La discrimination auditive est une part importante de la conscience phonologique. Elle est travaillée en grande section de maternelle et en CP comme prérecquis pour apprendre à lire.

Enseignement constructiviste : L'enseignement constructiviste est une approche de l'enseignement dans laquelle l'élève est acteur de son propre apprentissage. L'enseignement constructiviste part du principe que l'élève a déjà des représentations (parfois fausses) sur ce qu'on souhaite lui enseigner et qu'elles peuvent bloquer la transmission du savoir. L'enseignant doit donc commencer la séance en faisant ressortir ces représentations et en mettant en place des situations qui invitent les élèves à les remettre en cause ou à les compléter. Cette remise en cause conduit à des situations de recherche et des échanges parfois enflammés entre les élèves. Une fois que ces recherches et ces échanges ont permis de construire un savoir plus élaboré, on procède à une phase dite d'institutionnalisation, c'est à dire que ce qui a été trouvé par une partie des élèves est validé par le groupe et évidemment par l'enseignant comme étant un savoir nouveau. La trace écrite de ce savoir nouveau est établie en faisant participer les élèves et devient alors une leçon. Comme cet enseignement prend pleinement en compte la grande différence qui existe d'un élève à l'autre, la préparation des leçons demande plus de réflexion et de travail que pour un enseignement transmissif.

Enseignement transmissif : L'enseignement transmissif, communément associé aux méthodes dites traditionnelles, est une approche de l'enseignement dans laquelle l'élève est récepteur d'un savoir donné par le maître. La séance d'enseignement transmissif commence par la règle qui est donnée "toute faite" par le maître. Une fois la règle expliquée, l'élève exécute des exercices d'application de la règle. L'élève rencontre souvent des difficultés à réutiliser spontanément les règles qu'il a travaillées dans des exercices où il n'avait que cela à penser. C'est pourquoi les méthodes traditionnelles le complétaient par une pratique très régulière de la rédaction et des problèmes de mathématiques concrets.

EPS : Education physique et sportive. Elle ne concerne pas que le sport en lui-même, le programme d'EPS inclut notamment l'apprentissage des règles de vie.

EREA : L'EREA, Etablissement régional d'enseignement adapté, accueille en externes, demi-pensionnaires ou internes, des adolescents qui ont des difficultés d'apprentissage très importantes. A cela, il n'est pas rare que s'ajoutent des problèmes comportementaux sévères. L'enseignement correspond à des classes de 6ème, 5ème, 4ème et 3ème SEGPA mais il arrive que le niveau y soit encore plus faible. Des sections CAP peuvent s'y ajouter, permettant donc en 6 ans l'obtention d'un premier diplôme lié à une profession manuelle.

Evaluation diagnostique : L'évaluation diagnostique est une évaluation qui a lieu en début d'apprentissage afin de mieux cerner le niveau et les besoins de chaque élève dans le domaine à aborder. Elle permet à l'enseignant d'anticiper les difficultés et d'adapter son enseignement au plus près des besoins des élèves.

Evaluation formative : L'évaluation formative a lieu dans le cours d'une progression (suite de séances d'apprentissage). Elle a en réalité trois objectifs. Le premier est de donner une première indication à l'enseignant sur l'efficacité des premières séances de la progression. Le deuxième est de participer à l'apprentissage en permettent à l'élève de faire le point sur ce qu'il est en train d'apprendre. Le troisième est l'adaptation par l'enseignant de la fin de la progression aux besoins qui demeurent ou aux nouveaux besoins qui sont apparus.

Evaluation normative : L'évaluation normative est une évaluation dont les caractéristiques sont définies au niveau national. Dans le second degré, un résultat positif est sanctionné par l'obtention d'un diplôme. Avant cela, seules les évaluation nationales CE1 et CM2 (anciennement CE2 et 6ème) relèvent de l'évaluation normative.

Evaluation sommative : L'évaluation sommative intervient en fin d'apprentissage. Elle met en évidence le niveau atteint par l'élève dans le domaine étudié. Son résultat est souvent quantifié par une note.

EVS : Les EVS, emplois de vie scolaire, ont été recrutés à la rentrée 2006 pour aider aux travaux matériels et administratifs dans les écoles. Ils ne peuvent pas être utilisés pour enseigner ou éduquer auprès des enfants mais peuvent occasionnellement faire acte de surveillance. C'est un dispositif d'aide au retour vers l'emploi, donc réservé en priorité aux bénéficiaires du RMI.

IA (personne) : L'IA, Inspecteur d'Académie, est chargée de l'organisation du service à l'échelle du département. A ne pas confondre avec l'Inspecteur de l'Education Nationale qui n'a charge que d'une circonscription.

IA (service) : L'IA, Inspection Académique, regroupe l'ensemble des services de l'Education Nationale au niveau d'un département. A ne pas confondre avec les inspections des circonscriptions qui ont souvent leurs locaux dans une école.

IEN : L'IEN, Inspecteur de l'Education Nationale, est chargé du suivi et de la formation des personnels au sein d'une circonscription. Une circonscription est un secteur géographique qui compte quelques dizaines d'écoles. Il y a aussi un IEN chargé de l'enseignement spécialisé dans le département.

IME : L'IME, Institut Médico-Educatif, est un établissement spécialisé qui accueille des enfants et adolescents dont le handicap ne permet pas l'accueil dans l'enseignement normal. Cet accueil peut aller jusqu'à l'âge de 20 ans où le relais est souvent pris par des structures d'aide par le travail ou d'aides à l'insertion d'adultes handicapés.

IMF : Anciennement, "instituteur maître formateur". Voir PEMF.

Instituteur : Ancien statut des Professeurs des Ecoles offrant un salaire moins important mais l'avantage de la retraite à 55 ans en vigueur à l'époque du recrutement. L'Education Nationale ne recrute plus d'instituteurs depuis longtemps mais certains ont préféré garder leur ancien statut malgré le manque à gagner pour conserver leurs avantages au regard de la retraite.

IR : Les IR, Instituts de rééducation, sont des établissements spécialisés qui accueillent des enfants présentant de graves problèmes de comportement. Le nombre de places disponibles en IR est très insuffisant par rapport aux besoins.

ITEP : Les ITEP sont des établissements spécialisés qui accueillent des enfants qui ont de gros problèmes de comportement. Comme pour les IR, les temps d'attente sont beaucoup trop longs pour des enfants dont la situation est toujours urgente.

IUFM : L'IUFM, ou Institut Universitaire de Formation des Maîtres, est un établissement d'enseignement supérieur chargé de la formation des enseignants. Pour le premier degré, il accueille des étudiants qui préparent le concours de professeur des écoles (PE1) et des fonctionnaires lauréats du concours de recrutement en formation par alternance (PE2).

Méthode analytique : La méthode analytique désigne des méthodes de lecture qui partent du mot pour aller vers la lettre. Le son d'une lettre ou d'un groupe de lettres est dégagé en comparant l'écriture de mots qui contiennent le son recherché.

Méthode Borel-Maisonny : La méthode Borel-Maisonny est une méthode de lecture destinée à l'origine aux sourds et malentendants qui fait correspondre un geste à chaque son.

Méthode globale : La méthode globale désigne des méthodes de lecture basées sur la reconnaissance directe de mots entiers.

Méthode idéovisuelle : Pour faire simple, autre nom de la méthode globale.

Méthode semi-globale : Pour faire simple, ancien nom de la méthode analytique. Elle démarre par l'acquisition d'une base de mots reconnus globalement puis les utilise de façon analytique.

Méthode synthétique : Pour faire simple, nom expert de la méthode syllabique. Elle part de l'écriture de chaque son pour reconstruire les mots.

Méthode syllabique : Nom traditionnel des méthodes basées sur la voie synthétique (voir "méthode synthétique").

Méthodes traditionnelles : Nom biaisé des méthodes utilisées "autrefois". On les associe communément à l'enseignement transmissif. En réalité, toutes les générations ont essayé d'innover et les méthodes dites modernes sont en fait relativement anciennes.

Maître A : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes d'enfants sourds et malentendants.

Maître B : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes d'enfants malvoyants.

Maître C : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner à des enfants souffrant de handicap moteur lourd ou de maladie invalidante.

Maître D : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans des classes d'enfants déficients intellectuels ou handicapés mentaux. Il exerce notamment en CLIS ou en IME.

Maître E : Professeur des écoles spécialisé en remédiation pédagogique. Il intervient dans les écoles avec de petits groupes d'élèves en difficulté d'apprentissage.

Maître F : Professeur des écoles spécialisé dans les problèmes de l'adolescent et dans la déficience intellectuelle chez l'adolescent. Il enseigne en SEGPA, enEREA ou en milieu carcéral.

Maître G : Professeur des écoles spécialisé dans la rééducation comportementale en milieu scolaire. Il intervient dans les écoles auprès de petits groupes d'élèves pour les aider à apprendre leur "métier d'élève". Il ne traite pas que de cas d'indiscipline mais aussi de cas de timidité excessive ou d'inhibition.

ORL : L'ORL, Observation réfléchie de la langue, est une démarche d'enseignement de la grammaire introduite par les programmes de 2002. Elle consiste à partir de textes d'auteurs dont on dégage un aspect par l'observation. Le but de cette observation ciblée est à la fois de produire une règle et de réutiliser en production écrite ce qui a été constaté. En raison de la difficulté à mettre en oeuvre cette pédagogie et du manque d'outils disponibles, elle n'a été réellement mise en place que dans un faible pourcentage des classes. D'autre part, il est faux de dire comme on l'entend souvent que cette démarche est une nouveauté de 2002. En effet, elle avait fait l'objet d'environ 20 ans de recherche avant 2002 et on en trouve des traces à l'époque de Napoléon III* ou de Jules Ferry.
* Dans la circulaire du 7 octobre 1866, le Ministre de l'Instruction Publique Victor Duruy parlait déjà au sujet de l'enseignement de la grammaire de "compter, dans cet exercice, encore plus sur cette logique et cette grammaire naturelle qu'ils portent en eux que sur le vieux bagage d'abstractions et de formules dont on accable leur mémoire sans profit pour leur intelligence."

Outil scripteur : L'outil scripteur désigne tous les outils qui servent à écrire comme les crayons de papier, de couleur, les critériums, les stylos billes, les stylos à plume, les feutres... On parle souvent de la "tenue de l'outil scripteur".

PE1 : Etudiant préparant le concours de recrutement de professeur des écoles au sein d'un IUFM. Le PE1 n'a jamais charge d'élèves. Il effectue des stages d'observation dans les écoles et dirige quelques séances sous le contrôle du maître d'accueil temporaire afin de découvrir le métier. Il n'est pas employé de l'Education Nationale.

PE2 : Fonctionnaire stagiaire ayant obtenu le concours de recrutement de professeur des écoles. Le PE2 est employé par l'Education Nationale et a charge d'élèves temporairement à l'occasion des stages en responsabilité ou filés.

PE3 : Surnom donné à l'IUFM aux professeurs des écoles titulaires qui officient pour leur première année (T1).

Pédagogie de maîtrise : La pédagogie de maîtrise est une pédagogie par objectif. L'objectif d'apprentissage est fixé par l'enseignant et les élèves ont le droit pour l'atteindre de passer par des "chemins personnels" différents. Elle est basée paradoxalement sur la reconnaissance que l'enseignant ne peut pas tout maîtriser de ce qui se passe dans la tête de l'élève et de sa manière personnelle d'apprendre. On la rencontre sur internet sous le sigle de PMEV (Pédagogie de maîtrise à effet vicariant).

PEMF : Professeur des écoles ayant obtenu un examen théorique et pratique (CAFIPEMF) lui permettant de participer à la formation d'autres enseignants. Il bénéficie à ce titre d'une journée hebdomadaire de décharge.

PPAP : Les PPAP, programmes personnalisés d'aide au progrès, étaient des dispositifs individuels destinés à aider les élèves en difficulté. Un taux de réussite inférieur à 75% sur les items de base aux évaluations CE2 rendait obligatoire la mise en place d'un PPAP. Ils ont été remplacés par les PPRE (ou rebaptisés, c'est selon...).

PPRE : Les PPRE, programmes personnalisés de réussite éducative, sont des contrats entre l'enseignant, l'élève et éventuellement les parents dans lesquels chacun s'engage par écrit à certaines mesures visant à aider l'élève en difficulté au sein d'un dispositif d'ensemble cohérent. Il arrive qu'il soit demandé aux parents de s'engager à conduire l'enfant à des séances de rééducation chez un spécialiste. La signature des parents n'est pas obligatoire si rien ne leur est demandé dans le cadre du PPRE.

Prérequis : Un prérecquis est une connaissance ou une compétence préalable dont l'élève ne peut pas se passer pour pouvoir aborder l'apprentissage voulu. Par exemple, la multiplication et la soustraction sont des prérecquis pour aborder la technique de la division. La grande section de maternelle est une classe où sont abordés de nombreux prérecquis.

Professeur des écoles : Enseignants anciennement appelés Instituteurs qui travaillent dans le 1er degré, c'est à dire les écoles maternelles et élémentaires. Il existe des professeurs des écoles spécialisés qui travaillent dans les classes ou des établissements spécialisés.

RASED : Le RASED, Réseau d'aide spécialisé aux élèves en difficulté, est une structure qui (quand il est complet) regroupe un psychologue scolaire, un maître E et un maître G. Les maîtres spécialisés interviennent auprès de petits groupes d'élèves en difficulté pour les aider dans leurs apprentissages (spécialité E) ou à mieux appréhender leur "métier d'élève" (spécialité G). Le psychologue scolaire a uniquement un rôle de diagnostic, de coordination et d'orientation vers les bonnes prises en charge. Il ne reçoit qu'après accord écrit des parents et ne fait pas de psychothérapie lui-même.

Référentiel bondissant : Il s'agit d'un terme de jargon qui désigne tout simplement un ballon. Il est souvent cité pour caricaturer l'abus d'un certain langage pompeux au sein des sciences de l'éducation. Les enseignants n'utilisent jamais ce terme mais c'est un sujet de plaisanterie fréquent !

RPI : Les RPI, Regroupements pédagogiques intercommunaux, sont des réseaux d'écoles rurales travaillant en partenariat afin d'éviter aux enseignants des petites écoles de campagne d'être "isolés" et de manquer d'échanges professionnels avec leurs collègues.

RRE : Les RRE, Reseau rural d'éducation, sont des réseaux d'écoles de campagne travaillant autour d'un même projet. Ce dispositif a été pensé pour donner un nouveau souffle au dispositif RPI.

Stage filé : Le stage filé est un stage effectué par les PE2 et qui se déroule une journée par semaine sur une longue période dans la classe d'un directeur. Cela a permis d'accorder des décharges de direction à des directeurs qui n'en avaient pas sans créer de postes supplémentaires.

T1 : Professeur des écoles titulaire pour sa 1ère année. Aussi surnommé PE3 à l'IUFM.

T2 : Professeur des écoles titulaire pour sa 2ème année. Aussi surnommé PE4 à l'IUFM.

TICE : Nouvelles technologies de l'information et de la communication appliquée à l'école primaire, notamment l'ordinateur et internet.

ZIL : Le ZIL est un professeur des écoles titulaire remplaçant qui s'occupe essentiellement des remplacements courts, urgents et non prévus. Mais il peut aussi remplacer sur des congés maternité. Lorsqu'il n'a pas de remplacement, il reste dans son école de rattachement où il aide ses collègues. Le ZIL se déplace en théorie dans un rayon de 20km autour de son école de rattachement, en pratique dans toute sa circonscription.

> source web:
article provenant du site astro52.com
 

 

25 avril 2012

Paris Africa: Des ricochets

album_paris_africaOn ne peut pas vraiment y échapper, la chanson passe en boucle sur les ondes FM. Et elle est franchement très bien faites, avec son rythme entêtant qui se retient facilement. Des ricochets, est une chanson du Collectif Paris Africa, qui comprend près d'une soixantaine d'artistes, parmi lesquels :
Alizée, Alpha Blondy, Amaury Vassili, Amel Bent, Anggun, Arielle Dombasle, Benabar, Bob Sinclar, Chico & Les Gypsies, Chimène Badi, Christophe Willem, Claudia Tagbo, Colonel Reyel, Dave, David Hallyday, Didier Wampas, Elisa Tovati, Fatals Picards, Faudel, Florent Mothe, Gary Fico, Gérard Lenorman, Grégoire, Hélène Ségara, Inna Modja, Jane Birkin, Jenifer, BB Brunes, Jérôme Commandeur, Jérôme Van Den Hole, John Mamann, Joyce Jonathan, Judith, Julie Zenatti, Kenza Farah, Lââm, Liane Foly, M Pokora, Magic System, Manu Katché, Maurane, Mélissa Nkonda, Merwan Rim, Mickael Miro, Mikelangelo Loconte, Mimie Mathy, Moïse N’Tumba, Mokobe, Natasha St Pier, Nicolas Peyrac, Nolwenn Leroy, Nyco Lilliu, Olivier de Benoist, Ophélie Winter, Passi, Patrick Fiori, Pep's, Philippe Lavil, Quentin Mosimann, Salvatore Adamo, Shy'm, Sofia Essaïdi, Soprano, Tal , Tiken Jah Fakoly, Tina Arena, VV Brown, Ycare...

La chanson a été écrite par Patrice Guirao et Frédéric Château. Le titre est présent dans la compilation NRJ Music Awards 2012 sortie le 23 décembre 2011, mais elle est disponible dans un double album intitulé Collectif Paris Africa pour l'Unicef sorti fin 2011. Les bénéfices sont entièrement reversés à l'Unicef au profit de la lutte contre la famine qui touche 4 pays de la Corne de l’Afrique (Somalie, Éthiopie, Kenya et Djibouti) et dont les premières victimes sont les enfants.
À l’origine de ce projet, Roberto Ciurleo, ancien directeur des programmes de NRJ et actuel patron de Goom Radio, ainsi que Nathalie André, directrice de l’unité jeux et divertissements de France 2 et Alain Veille, directeur général de Warner.

J'aurais pu être un môme,
Un bout de chou qui sourit,
Et se foutre d'être mouiller,
Comme de la dernière pluie.

Mais ici il n'y a pas d'eau,
Qu'un silence ordinaire,
Qui ne cesse de peser
Sur l'eau comme un enfer

Moi ce que je voulais c'est jouer
Mais pas avec ma vie
Et je vous regarde verser
Des larmes qu'on a plus ici

Moi ce que je voudrais c'est danser
Pour faire tomber la pluie
Et je vous regarde creuser
La terre mais pas des puits

Je ne veux pas l'aumône,
Je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau,
Faire des ricochets,
Faire des ricochets.

Je veux pas l'aumône je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau pour faire des ricochets,

J'aurais pu être un môme,
(Au destin magnifique)
Comme un autre qui grandit,
(Au Loin des dunes d'Afrique)
Sans avoir a scruter
(Sans avoir a subir)
Un ciel qui vous oubli
(Un ciel sans avenir)

J' demande pas un ruisseau
Encore moins une rivière
Je me sens mal,
Jeter, des bouteilles à la mer

Moi ce que je voulais c'est jouer
Mais pas avec ma vie
Et je vous regarde verser
Des larmes qu'on a plus ici

Moi ce que je voudrais c'est danser
Pour faire tomber la pluie
Et je vous regarde creuser
La terre mais pas des puits

Je ne veux pas l'aumône,
Je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau,
Faire des ricochets,
Faire des ricochets.

Je veux pas l'aumône je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau pour faire des ricochets.

Je ne veux pas l'aumône,
Je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau,
Pour faire des ricochets.

Je ne veux pas l'aumône,
Je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau,
Faire des ricochets,
Faire des ricochets.

Je ne veux pas l'aumône,
Je ne veux pas déranger,
Mais juste un peu d'eau,
Faire des ricochets,
Faire des ricochets.

18 avril 2012

Block Mag Spring/Summer 2012

blockmag_coverShirley Manson est en cover du magazine Block Mag , issue 26, de printemps / été 2012, avec une séance photos où Shirley joue les mannequins.  
Photographe: Kenneth Capello

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> source web:
scans du facebook Queremos a Garbage en Argentina

18 avril 2012

Interview Magazine April 2012

 L'édition russe du magazine Interview, d' avril 2012, contient une interview de Shirley Manson, dont l'interviewer est Debbie Harry (l'icone du groupe culte Blondie). Aucune photographie de cet entretien n'est publiée, mais des photos du groupe Garbage par le photographe Autumn De Wilde.

 interview_1 

 photographe: Autumn De Wilde
stylislme: Marjan Malakpour
coiffure: Clyde Haygood
maquillage: Donald Simrock

interview_2 interview_3 interview_4 

SHIRLEY MANSON
by DEBBIE HARRY

The band Garbage is returning after a seven- year lull. In contrast to other heroes of the past that are chasing big dollars, this reunion is in earnest and for the long-haul.

For the 1990s generation, Garbage—the brain¬child of singer Shirley Manson and Butch Vig, pro-ducer of Nirvana’s “Nevermind” album—was an em¬blematic, if not lethal hallmark. Girls tried their first taste of love to the songs “Stupid Girl” and “Melt” and opened a new, adult world for themselves, as so precisely defined in the soundtrack to the James Bond movie “The World is Not Enough”. On the eve of the release of the group’s new album, the red¬headed rogue Shirley Manson—the face, voice and style of Garbage—talked with Debbie Harry, the founder of legendary group Blondie, which was an inspiration for Shirley. It turns out that much unites the two singers.

DEBBIE: Gosh, we haven’t seen each other in six years!
SHIRLEY: Yes, the last time we were in the same room was at the Rock and Roll Hall of Fame, when you were inducted—in 2006, I think.
DEBBIE: And you gave me the best speech in history. So sweet!

SHIRLEY: I think that if anyone on this planet deserves to be immortalized, it’s you. You know, I still have a portrait of you above my bed. I wake up and go to sleep with you.
DEBBIE: Outstanding. Where have you been hiding all this time?

SHIRLEY: Well, I decided to crawl from under my little shell and after seven years take another swing at this thing. 
DEBBIE: Why did you want to come back?
SHIRLEY: A feeling of not being done, like I have something left in the tank. 
DEBBIE: A lot of people are already shaking with anticipation. What direction do you think your music is taking?

SHIRLEY: I guess our current music resonates with the energy of early Garbage. Some people who have heard the new album said that it reminds them of our first record. We took so much time off that over these years we were able to regenerate. There are moments when you realize that there’s nothing else to be done. But the record label wants you to make a new album even if you’re not ready. We balked at that pressure, came off the road, and decided to simply live. 
DEBBIE: Yeah, but then that crative itch appears... I knew that you were working on a solo project and then I lost contact with you. But I al¬ways knew you wanted to continue to do music. You have something to say, and people want to hear you.

SHIRLEY: I was surprised to take so much time. I thought my seat at the rock-n-roll table would al-ready be filled. It’s not a positive place to be but that’s how I felt. But then I was surprised to find that no one had replaced me. When I was growing up, there were so many rebellious women singers like yourself, Chrissie Hynde (The Pretenders), Pat¬ti Smith...I grew up with that music. In the last de¬cade very few women have verbally rioted against pop music. I love pop music, don’t get me wrong, but balance is important. 
DEBBIE: I agree, it’s not an easy time for rock. The market is oriented toward pop, lots of girls per-forming now more resemble showgirls than artists.

SHIRLEY: Yes, it’s like watching a Broadway show. Like I said, I grew up with punk. 
DEBBIE: OK, girl, are you ready to be punking it out?

SHIRLEY: Well, I am not a pony and I’m not a showgirl. I will only do what I know how to do.
DEBBIE: You were always rebellious, but I like to describe it as inquisitive or strong-minded.

SHIRLEY: I am ready to be disagreeable, but that’s the role of any artist. The showgirl performers today, they work hard, smile, dance, sing, in some ways they are unstoppable. But this is small-mind- ed—it leaves no room for fear or melancholy.
DEBBIE: Then I want to hear some heavy stuff from you!

SHIRLEY: At least the new Garbage record is very guitar-driven. It’s a rock record, there’s no mis-taking that.
DEBBIE: During childhood, did you think you would play in a band?

SHIRLEY: No way! I was an ordinary girl who sang in a choir, went to ballet class, and then acci-dentally drifted into this alternative universe.
DEBBIE: Before Garbage you sang in the band Goodbye Mr. Mackenzie, right?

SHIRLEY: Do you remember, we toured with you in Europe! Meeting you was like touching a godly rock star. I remember we were stuck in a lift together in Liverpool, before our first concert.
DEBBIE: Gosh, I remember that too!

SHIRLEY: The elevator doors opened, you walked in, and I thought I was going to fall on the floor. I was so freaked out! You greeted me, and I couldn’t utter anything. But from that moment you began to support me.
DEBBIE: All my life I’ve been meeting people in elevators. Once I met Jimi Hendrix in an elevator, and believe me, I was the speechless one.

SHIRLEY: In Goodbye Mr. Mackenzie I played keyboards and sang back-up vocals. And Gary Kur- furst (Blondie’s manager.—Interview) came to me and asked: “Have you ever thought about fronting a band?” I was like: “No!” But it planted the seed in my head.
DEBBIE: He always had a great ear for rock. Gary could listen, he had impeccable taste, and he spoke very highly of you. He always said that you’re one of the most talented singers on the planet.

SHIRLEY: He also advised me to learn from you, to try to be like Blondie. He always believed in us.
DEBBIE: We all struggle with low self-esteem, so support from others is important. Are you strong¬ly affected by criticism now?

SHIRLEY: As I’ve gotten older, I realized that it was a dreadful waste of time. It’s very easy to feel like you’re not worthy. Today I can say that I’m good enough. And this really motivates me.
DEBBIE: Oh, that's so great. Sometimes you need to take a step back and have perspective.

SHIRLEY: It’s weird, when we came off the road seven years ago, I decided that Garbage was done. Time passes and you begin to understand who you are and what you need. I read Patti Smith’s book “Just Kids” and that triggered some¬thing in me. Patti is really all about not giving up. About that true connection to art. She fired me up, so now I am ready to say the hell with it and start again. And I’m not afraid of anything. Our new album is called “Not Your Kind of People”, and it is about our entire careers. We were outsiders. Insiders, hipsters never accepted us. Kind of like Blondie, I think...
DEBBIE: Perfect name! “Not Your Kind of People” sounds like Velvet Underground. Trust me, at the time, no one wanted to be like them.

SHIRLEY: I’m also a little worried about the heavy physicality of touring. I did it since I was 15 and never stopped, always took it for granted. But you really have to be fit to do this. It’s a hard job.
DEBBIE: Yes, it’s very athletic for sure. Speak¬ing of, you did some modeling? I remember seeing you on billboards.

SHIRLEY: To make money I used to model for art school students. When Garbage became success-ful, Calvin Klein called me and asked me to do an advertising campaign with him. But that’s part of the fun, when after hearing your music people begin to want you. Suddenly, everyone dreams of seeing you in their films and TV shows.
DEBBIE: Not everyone could agree to it. You acted in the series “Terminator: The Sarah Connor Chronicles”.

SHIRLEY (laughs): That was more at the ab¬surd, rather than brilliant end of my career. I had no idea what I was getting into. I definitely have more respect for actors now. It’s extremely hard work. I said yes to that TV show before I knew what I would be experiencing.
DEBBIE: But you were in drama group as a child, right?

SHIRLEY: Do you remember your first acting job? It’s terrifying. Was it “Hairspray” for you?
DEBBIE: No, my first serious part was in “Union City”, and I had loads of cameos before that. It’s nerve-wracking, but if you’re sure of yourself, you’ll manage.

SHIRLEY: Everyone’s creative path is defined by actually not being afraid to look like a fool in a particular moment. That’s the key to any good career. Are you willing to take that risk of falling?
DEBBIE: Indeed...Did your religious upbring¬ing help you overcome many of these obstacles?

SHIRLEY: My dad was a Sunday school teacher.
DEBBIE: Gosh, I didn’t know that!

SHIRLEY: He was extremely religious, strongly bound to the church. He was ready to have philo-sophical debates with his eleven-year old daughter. He had the courage to disagree, and taught me to be curious. And what is more, to respect others’ beliefs. I’m not religious, but it’s good to know how to be empathetic.
DEBBIE: This sounds preposterous, I know, but I think that music is a lot like religion.
SHIRLEY: Yes, it’s a form of communal prayer. If you fall in love with a musician, a song or an album, then it’s forever. You never fall out of love with it.
DEBBIE: That’s right. You said that you were touring since you were 15. You had reason to take your recent break—you are not Superman after all. You simply have to recharge your batteries, lie on the beach, right?
SHIRLEY: I think that I had a fear of becoming irrelevant. Then I realized that I needed to get off this train and go home. It’s empowering to know that you can get back on that train. I don't care if we sell a billion or ten records.

> source web:
article russe traduit sur thefashionspot.com
 

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17 avril 2012

2010 Angelina Jolie par Demarchelier

Une photo, Une histoire

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 Photographe: Patrick Demarchelier
Modèle:
Angelina Jolie
Date
:
2010

Tour à tour féline et sensuelle, au look rock'n'roll ou en working girl, c'est sous l'objectif de Patrick Demarchelier que l'actrice Angeline Jolie prend la pose, pour un shooting photos publié dans le très célèbre magazine américain Vanity Fair. Angelina, qui arbore un look très naturel dans la vie, y apparaît ici très maquillée (les yeux sont charbonneux et noirs). 

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  > Le magazine
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9 avril 2012

Bran Van 3000: Astounded

branvan3000_astoundedJ'adore ce groupe canadien qui reste plutôt encore méconnu pour le grand public, à part quelques spécialistes en musique. Ils ont rencontré un fort succès à la fin des années 90 en France avec leur premier album (notamment avec le titre Drinkin in L.A., je vous en parlerai une autre fois), et bien que le groupe existe depuis 1996, ils n'ont sorti que 4 albums, tous composés de titres hétéroclytes aux multiples influences. Retenez bien leur nom: Bran Van 3000. Pour vous faire découvrir ce groupe, je vous ai choisi le titre Astounded, le premier single -sorti en mai 2001- de leur 2ème album Discosis. Bien que ce titre n'ait pas été très diffusé sur les ondes radiophoniques en France, il a pourtant été le plus grand succès du groupe au Canada, atteignant la 3ème place dans les charts. Sur ce titre, on retrouve le grand chanteur de soul Curtis Mayfield, dont la performance vocale fut enregistrée avant sa mort en 1999.
La pochette du single reprend l'image de l'album: un dessin de l'artiste Boris Vallejo qui représente une jeune femme nue vue de profil qui relève ses cheveux. L'artiste, réputé, est connu pour ses illustrations fantastiques mettant en scène dragons, chevaliers, créatures à moitié humaines et hideuses, et de superbes princesses à moitié dénudées.

Le clip vidéo, filmé dans les rues de Montréal (et notamment devant le stade Olympique) met en scène un couple hétérosexuel qui s'embrasse tout le temps. Il a été réalisé par Paul Street et fut diffusé pour la première fois en mai 2001, date à laquelle le single est sorti.

Artiste: Bran Van 3000
 Titre: Astounded
Réalisateur Video: Paul Street
Année: 2001
Extrait de l'album:
Discosis

All I want to do is love you
I just want to take you there

Baby, I don't want to argue
Don't even want to fight
I just want to love you
And hold you all the night
The message from the party
Nothing to do with how
Try to keep it happy
Then depress yourself to cry
All I want to do is love you
You've got to move on up

All I want to do is love you
I just want to take you there

The world is trying to make us
Go against our will
There's too many mountains
Grown up from a hill
Just take nothing less
Than the second best

Do not obey
What most people say

'Cause you can pass the test
All I want to do is love you
Baby, we've got to move on up
We've got to move on up

All I want to do is love you
I just want to take you there
All I want to do is love you 
It feels like I'm already there

The world is trying to make us
Go against our will
It's early in our language
Of how the human feels
I just want to love you
I just want to cry
 I just want to love you
 We've got to move on up

All I want to do is love you
I just want to take you there 

9 avril 2012

Comptines Maternelle

Comme je suis en stage en maternelle, j'ai un peu de mal à trouver des idées de comptines, les mémoriser, mais aussi les gestes qui vont avec; C'est sûr que lorsqu'on n'est pas au contact avec des enfants en très bas âge dans la vie de tous les jours, on est un peu perdu de ce côté là. J'ai trouvé une vidéo sur youtube, avec de jolies comptines et jeux de doigts. Ca donne des idés pour ceux et celles qui sont un peu à la ramasse -lol-

 

8 avril 2012

Bientôt: le nouvel album de Damon Albarn

Damon Albarn revient le 7 mai 2012
avec un nouveau projet: Dr Dee

 damon_1

damon_album“Dr Dee” est un disque de dix-huit chansons et musiques inspirées par la vie de John Dee, mathématicien, professeur particulier et conseiller d’Elizabeth 1ère.
Qualifié par Damon Albarn de “folk paisible un peu étrange”, “Dr Dee” s’inscrit dans la fin de l’époque élisabéthaine. L’album combine la voix de Damon Albarn à des chœurs et une instrumentation d’autrefois, des arrangements plus modernes, des sonorités ouest-africaines et d’autres, de la Renaissance.

“Dr Dee” a été enregistré en fin d’année dernière dans le studio de Damon Albarn, dans l’ouest londonien, et à Salford avec le BBC Philharmonic Orchestra. L’album a été mixé par Valgeir Sigursson à Reykjavik.
Le spectacle “Dr Dee” sera donné à l’English National Opera de Londres les 25, 26, 28 et 29 juin 2012, et les 4, 6 et 7 juillet. 
“Dr Dee”, un nouvel album studio de Damon Albarn, à paraître sur Parlophone / EMI le 7 mai 2012.
“Dr Dee” sera disponible en CD, vinyle et digital.

> The Marvellous Dream, premier extrait de l'album:

Sur le web
le site
dr-dee.info  

2 avril 2012

Film My Week with Marilyn

michelle_williams_my_week_aff_03My week with Marilyn
titre originale: My week with Marilyn
pays
: USA
genre: biopic
année: 2011
durée: 1h38
réalisateur: Simon Curtis
scénario: Adrian Hodges
d'après les mémoires The Prince, the Showgirl, and Me et Une semaine avec Marylin de Colin Clark
distribution:  Michelle Williams (Marilyn Monroe), Kenneth Branagh (Sir Laurence Olivier), Eddie Redmayne (Colin Clark), Julia Ormond (Vivien Leigh), Dominic Cooper (Milton Greene), Emma Watson (Lucy), Judi Dench (Dame Sybil Thorndike), Michael Kitchen (Hugh Perceval), Robert Portal (David Orton), Zoe Wanamaker (Paula Strasberg), Jim Carter (Barry), Dougray Scott (Arthur Miller)...

Le speech: Londres, 1956. L'acteur Sir Laurence Olivier se prépare à réaliser un film. Le jeune Colin Clark, enthousiaste étudiant de cinéma, fait tout pour être inégrer dans le milieu du cinéma et parvient à se faire embaucher comme troisième assistant réalisateur sur le plateau du film. Il est ainsi témoin des relations entre l'acteur-réalisateur et son actrice-productrice Marilyn Monroe, durant le tournage du "Prince et la Danseuse".
Quand Marilyn Monroe arrive en Angleterre pour le début du tournage, accompagnée de son mari Arthur Miller, les journalistes sont en effervescence à l'idée de recevoir la star. Commence alors une opposition entre un réalisateur de plus en plus exigeant et une comédienne surmédiatisée, dont le récent mariage commence à capoter et que des doutes incessants la fragilisent. Intrigué par la star américaine, Colin est progressivement invité par la jeune femme à entrer dans son monde intérieur, où elle lui dévoile ses luttes intimes, ainsi que ses craintes relatives à sa célébrité, à sa beauté et à son désir d'être une grande actrice.

 > bande annonce 

Ma note: 7/10
Quand j'ai su il y a maintenant environ 2 ans que Michelle Williams allait tenir le rôle de Marilyn, j'étais plutôt mécontente (Michelle ne ressemble en rien à Marilyn, et surtout, c'est une actrice qui manque d'énergie, avec un jeu trop mou à travers ses différents films). Finalement, une fois le film sorti aux USA et la diffusion des photographies (de tournage et de studio), j'étais plutôt emballée. Résultat, je reste dubitative: d'un côté, je considère que Michelle Williams a fourni un très grand travail, à travers la reconstitution parfaite de l'attitude de Marilyn, par sa façon de bouger, ses mimiques etc... Elle parvient très bien à "faire Marilyn" sans la caricaturer, ce qui est très plaisant. Néanmoins, je ne parviens pas à me détacher du personnage; je vois en effet "Michelle qui fait Marilyn", et il manque juste ce petit quelque chose avec lequel elle aurait très bien pu devenir complètement Marilyn.
Quand au film lui-même, il se regarde tranquillement, sans plus. Je pense que pour pleinement apprécier le film, il faut déjà à la base s'intéresser à Marilyn Monroe ! Pour les fans de la star, c'est encore plus plaisant, car on y découvre les reconstitutions de lieux / d'évenements, au détail près: l'arrivée de Marilyn et Arthur à Londres (descente de l'avion, conférence de presse dans le hall de l'aéroport et arrivée à la maison de Parkside). Je conseille aussi de revisionner le film "Le Prince et la danseuse" avant de voir "My week with Marilyn" car on y retrouve des scènes de tournage du "Prince". Je donnerai une mention spéciale au directeur de la photo, costumières, maquilleurs, qui ont fait là un travail remarquable !
De plus, être fan de Marilyn permet aussi de mieux comprendre le contexte de ce tournage chaotique: Marilyn venait de se marier avec Miller en juin, mais arrivée à Londres, elle va trouver un carnet de son mari (montré dans le film mais pas expliqué) dans lequel il écrivait qu'il doutait de son mariage, qu'il ne parvenait pas à gérer sa femme. Car il faut souligner l'image un peu déplorante donnée ici à Marilyn: une pauvre fille paumée, manipulée (par Paula Strasberg), névrosée, droguée (aux médocs), alcoolique, capricieuse et narcissique, qui joue avec les sentiments des autres (en l'occurence ici, se joue de Colin Clark qui tombe amoureux d'elle)... rien que ça ! En tant que fan de Marilyn, on sait que ce tournage fut très difficile autant pour Laurence Olivier qui a réellement découvert la personnalité de l'actrice qu'il devait diriger, et Marilyn qui s'est montrée particulièrement pénible. Mais c'est un peu dommage de ne montrer que cette facette de sa personnalité car ceux et celles qui ne connaissent pas la vie de Marilyn, vont penser encore et toujours que c'était une actrice cinglée et emmerdante.

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A savoir:
> En 2004, Simon Curtis approche le producteur David Parfitt et lui propose de faire un film fondé sur "The Prince, The Showgirl and Me" et "My Week with Marilyn", deux récits écrits par Colin Clark à partir de ses souvenirs avec Marilyn Monroe. Adrian Hodges écrit et ajuste le scénario. Curtis et Parfitt se rendent alors à la BBC Films et au UK Film Council; Harvey Weinstein accepte de financer le film. "My Week with Marilyn" est tourné à la fin de l'année 2010 à Londres.
> Simon Curtis raconte : "Pour de nombreuses personnes, Marilyn est plus une icône qu'une actrice. Ils n'ont pas autant vu ses films qu'ils ont son portrait. Ma méthode dans ce projet était de tomber amoureux du premier des deux mémoires écrits par Colin Clark. Comme ancien assistant-directeur au Royal Court Theatre, j'ai trouvé cela fascinant."
> Michelle Williams remporte pour son rôle le Golden Globe 2012 de la "Meilleure actrice-Comédie", récompense que Marilyn Monroe avait rempoté 52 ans auparavant, en 1960. C'est elle qui chante et danse dans les deux numéros qui ouvre et ferme le film.

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