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Girl Don't Come
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8 janvier 2020

1995, Hollywood par Annie Leibovitz pour Vanity Fair

Celebs Together
Vanity Fair
1995
“HOLLYWOOD HIGHEST—GIRL JAM”

1995-04-vf-leibovitz 

Photographe: Annie Leibovitz
Modèles
:
Jennifer Jason Leigh, Uma Thurman, Nicole Kidman, Patricia Arquette, Linda Fiorentino, Gwyneth Paltrow, Sarah Jessica Parker, Julianne Moore, Angela Bassett, Sandra Bullock.
Date / Photoshoot:
Vanity Fair US, numéro d'avril 1995

Story: Tout commence en 1995 avec 10 beautés du cinéma publiées sur trois pages d'une couverture dépliante. Depuis, chaque année, le célèbre magazine américain Vanity Fair publie une photo réunissant les plus grandes stars du cinéma américains sous l'objectif de la photographe Annie Leibovitz. Pour ce premier numéro consacré aux stars d'Hollywood, ce sont 10 femmes, les 10 actrices alors le plus en vogue. Ces photographies devenues cultes et pourtant tellement classiques, capturent toute la quintessence du talent, de la beauté et du glamour hollywoodien.

1995-04-vf-cover 
1995-04-vf-sommaire 


Témoignages

Gwyneth Paltrow : J’ai eu une carrière longue, incroyable et très publique. Cette couverture était le signe annonciateur de ce qui allait arriver. Je n’arrêtais pas de me dire que je ne méritais pas d’être là. J’étais jeune et ces femmes étaient les plus grandes stars de l’époque. Je ne crois même pas que je sortais déjà avec Brad Pitt. C’était un moment mémorable pour moi, car d’une certaine manière il a consolidé l’accomplissement d'un rêve.
Nicole Kidman : Je me souviens seulement que j'étais surprise d’avoir été choisie. J’avais alors seulement fait "Jours de Tonnerre" et "Malice". Et je me demandais : « Comment j’ai obtenu ça ? C’est incroyable ! »
Patricia Arquette : Je me rappelle qu’ils parlaient du fait que c’était inédit. Toutes ces actrices, ces maquilleurs, ces stylistes et ces vêtements différents.
Angela Bassett : Être conviée à faire partie de ce groupe était vraiment merveilleux et pas du tout intimidant… J’étais la seule femme de couleur dans la pièce. Vous êtes cette personne-là. L’unique. Mais d’autres ont suivi.
Uma Thurman : Être dans Vanity Fair a toujours été une forme de consécration. C’était un honneur d’avoir accompli quelque chose, d’une manière ou d’une autre, d'avoir fait du bon travail et d’être reconnue pour ça.
Sandra Bullock : Je ne me sens pas bien dans ma peau quand je suis devant un appareil photo. Une caméra, ça passe, tant que je n’ai pas à vous regarder et que vous capturez juste ce que je fais. Un appareil photo, oubliez. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour éviter de faire un shooting. Annie Leibovitz était super et si détendue, mais je voulais me cacher dans un coin et ça se voit sur la photo. J'essayais de m’éloigner tout en continuant à faire partie de cet incroyable groupe de femmes.
Angela Bassett : Sandra était juste adorable. On nous a demandé de jouer les mannequins, et elle n’y arrivait tellement pas, qu’elle demandait sans cesse : « Comment je dois me tenir ? » C’était très touchant et charmant. Je ne savais pas non plus quelle pose prendre. Mon Dieu, quand je vois les photos, une de mes mains a l’air d’une griffe.
Jennifer Jason Leigh : Nous ignorions alors que cela deviendrait un événement annuel. Le plus drôle, chaque année, c’est de voir que chaque personne sur cette couverture va laisser une empreinte sur notre société. Une performance, un (premier) rôle... C’est incroyable en y repensant.
Julianne Moore : Je venais juste de déménager à Los Angeles et ma vie avait complètement changé. Je n'avais pas pris ma vie en main, je n’étais même pas une bonne conductrice à ce moment-là. Et là, je me suis retrouvée sur cette couverture, qui a fini sur un panneau d’affichage sur Sunset Boulevard !

La controverse

Jennifer Jason Leigh : Oui, le panneau était sur Sunset. Ce n’était pas seulement un groupe de filles en lingerie, vous savez. Il y avait un sens de l’humour, un peu de mordant. Et de la satire, ce que j’ai vraiment apprécié.
Patricia Arquette : Les gens se plaignaient : « Vous avez réussi à réunir toutes ces actrices, juste pour les mettre en lingerie. » Il y a eu un gros retour de flamme. Mais vous savez, c’était drôle. Je trouve que les moments les plus déterminants dans les films arrivent souvent quand les femmes portent des vieilles culottes comme ça.
Sarah Jessica Parker : La couverture a tellement fait débat. L’essentiel de la controverse était lié à ce que nous portions, au fait qu’on était réifiées ou exploitées. En fait, c’était l’inverse. Je n’ai jamais eu l’impression de porter quelque chose que je n’avais pas envie de porter, dans aucune des séances avec Annie (Leibovitz). Ou quelque chose qui me mettait mal à l’aise, ou me faisait me sentir petite. C’était, au contraire, un moment où nous prenions le pouvoir.
Julianne Moore : C’était une de mes premières séances photos pour une couverture. Je ne savais même pas exactement en quoi cela consistait, vous savez. Je me souviens d’y être allée, on avait chacune une cabine, et toute l’équipe éditoriale débattait sur ce qu’on devait porter. Je n’arrêtais pas de faire des essayages et je ne savais pas vraiment si ma tenue était vraiment une robe ou juste une culotte. Je crois que c’était juste une culotte.
Sandra Bullock : Je ne voulais pas être en sous-vêtements. Je me suis dit : « Mon dieu, donnez-moi le vêtement le plus long que vous avez ». Ma tenue était vraiment moulante. C’était comme un long short gainant. J’étais une rebelle, jusqu’aux chevilles.
Linda Fiorentino : C’était la pyjama party la plus chère de l’Histoire… La plupart des tenues était prises, donc je me suis retrouvée topless. Chaque fois qu’on prenait un haut, Annie disait : « Non, quelqu’un d’autre porte une pièce similaire ». J’ai fini par dire: « Oubliez, je vais rester topless ». Avec son humour pince-sans-rire, elle a répondu : « Comment veux-tu que je dise non à ça ? ».

suite de l'article en ligne sur vanityfair.fr


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