Garbage dans la presse musicale française 2012
Paris Match 9/05/2012
Le magazine Paris Match du 9 mai 2012, n°3286, consacre un article sur Garbage avec une interview de Shirley Manson.
Garbage sort du silence
Article dispo en ligne sur le site de parismatch.com
Garbage en concert à Seattle en 2005. | Photo REUTERS/Anthony Bolante
Paris Match. Qu’avez-vous fait depuis sept ans ?
Shirley Manson. Il nous a fallu tout ce temps pour nous retrouver. Nous avons eu besoin de cette pause, pour vivre en dehors de la musique et du groupe. Le rôle d’un artiste est d’être un miroir de la vie mais, quand on enchaîne indéfiniment concerts et séances d’enregistrement, on perd contact avec le monde qu’on est censé refléter. C’est le problème que connaissent les artistes qui se laissent happer par la machine. Nous ne faisions plus notre boulot.
Tout le monde attendait alors un album solo, que vous avez d’ailleurs enregistré. Pourquoi n’a-t-il jamais été commercialisé ?
Avec Garbage, je souffrais de voir notre parcours totalement formaté par la maison de disques. Je viens du monde indépendant où on fait ce qu’on veut, où la création est spontanée. Donc, quand je me suis retrouvée seule, j’ai voulu enregistrer un album très personnel qui ne visait pas les radios. Bien évidemment, je n’ai pas trouvé de producteur qui veuille me suivre. Pourtant, ils avaient calculé qu’avec ma notoriété je pourrais vendre 150 000 disques. Cela me convenait parfaitement mais ne les intéressait pas. Mes démos ont été jugées trop “noires” par mon label. J’avais pris cela pour un compliment, ce n’en était pas du tout un !
Ne craignez-vous pas qu’après un arrêt si long votre public soit passé à autre chose ?
Je ne suis pas inquiète. Nous avons fait un bon album, et le monde ne va pas s’écrouler si les gens ne l’écoutent pas. Nous avons bien compris cela. La connexion avec le public est brève aujourd’hui. Tout va si vite. Et il y a une demande constante de nouveauté et de jeunesse qui fait un peu peur.
“J’ai passé beaucoup d’auditions, des expériences horribles”
Le monde de la musique est-il plus dur avec les femmes ?
Il l’est particulièrement avec les femmes ! Non seulement vous devez être à la hauteur artistiquement, mais vous devez aussi avoir l’air éternellement jeune. C’est un jeu où nous ne pouvons que perdre.
Vieillir vous inquiète-t-il ?
Non. Que puis-je faire, de toute façon ? J’ai toujours admiré les femmes qui poursuivaient une carrière sans compromission, quel que soit leur âge. Patti Smith est un exemple pour moi : elle a tout fait selon ses propres règles. Grâce à elle, je ne me sens pas obligée de prétendre avoir toujours 20 ans et de ne jamais péter les plombs.
On vous a vue dans une série télé, “The Sarah Connors Chronicles”, dérivée de “Terminator”. Ce fut une bonne expérience ?
J’ai adoré ! C’était un rêve de petite fille qui se concrétisait. La série a été arrêtée, mais j’ai très envie de rejouer. J’ai suivi des cours de théâtre. C’est très stimulant car la plupart des élèves sont bien plus jeunes que moi.
Votre notoriété vous aide-t-elle à décrocher des rôles ?
Pas du tout. J’ai passé beaucoup d’auditions, des expériences horribles. J’ai tourné un film avec Rob Lowe, et mes scènes ont été coupées. Ce sont de vraies leçons d’humilité !
Rolling Stone 20/04/2012
Rock First Février 2012
Le magazine Rock First n°5, de février 2012, consacre sa couverture à Damon Albarn, pour illustrer un dossier de 14 pages sur ce qu'est devenu la Brit-Pop des années 90 ? (avec un classement des 30 meilleurs albums de la pop british, tous commentés; on y retrouve 2 albums de Blur qui remportent le vieux combat qui les opposaient à Oasis: Blur sont n°1 avec The Great Escape et n°7 avec Parklife VERSUS Oasis qui sont n°2 avec (What's the story) Morning Glory -mais on sent que le chroniqueur a eu du mal à choisir entre les 2 groupes, prêt à les classer ex-aequo- et n°5 avec Definitely Maybe).
> A découvrir aussi: un dossier de 14 pages sur le mythique album des Doors, L.A. Woman avec une interview de Ray Manzarek.
Prix: 5,90 €