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30 avril 2012

L'Oral du CRPE: quelques définitions

Glossaire qui a pour but de donner des définitions courtes et claires des mots et sigles qui entourent l'école française; pour ceux et celles qui ne s'y connaissent pas dans le jargon scolaire, mais aussi pour ceux et celles qui passent les épreuves orales du CRPE.

Adjoint : Un professeur des écoles adjoint est un professeur des écoles qui enseigne dans une école où il n'exerce pas la fonction ingrate de directeur. Le directeur n'est pas son supérieur hiérarchique d'autorité.

AIS : Aide à l'intégration scolaire, ensemble des services chargés dans chaque département de l'enseignement spécialisé, de l'intégration des élèves handicapés et de la grande difficulté scolaire.

APSA : Activité physique sportive ou artistique. Exemples : Danse, Handball, Gymnastique...

ATSEM : L'ATSEM, Agent territorial spécialisé en école maternelle, est une employée de mairie mise à disposition d'une école maternelle pour aider aux tâches matérielles impliquées par l'accueil de très jeunes enfants. Elle s'occupe notamment de l'habillage, de l'encadrement d'ateliers type peinture (en présence de l'enseignant), du nettoyage, du soin des blessés et de la préparation des collations (quand il y en a). Les supérieurs hiérarchiques directs de l'ATSEM sont le maire et le directeur d'école.

AVS : L'AVS, auxiliaire de vie scolaire, est une personne mise à disposition d'une école, le plus souvent pour aider à scolariser un enfant handicapé. Tous les enfants handicapés scolarisés dans le système normal ne bénéficient pas d'un AVS.

B2i : Le B2i, brevet informatique et internet, est un référentiel définissant des niveaux de maîtrise des nouvelles technologies, notamment l'ordinateur et internet. Aujourd'hui, tous les élèves doivent sortir de l'école primaire en maîtrisant les compétences du B2i niveau 1. Dans les faits, il demeure encore des difficultés de mise en oeuvre du dispositif, notamment pour des raisons de coût du matériel informatique.

Brigade : Brigade départemental est un poste de titulaire remplaçant. La brigade s'occupe en priorité de remplacements longs et peut se déplacer dans tout le département.

Brigade FC : Le Brigade FC est un professeur des écoles titulaire remplaçant qui s'occupe des remplacements prévus et organisés à l'avance pour cause de départ des enseignants en formation. Il peut se déplacer dans tout le département.

CAPA-SH : Les CAPA-SH* sont les formations permettant à professeur des écoles de devenir enseignant spécialisé. Voir les définitions de "Maître" suivi d'une lettre pour la liste des spécialités.
* Le libellé complet est : "Certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap."

Chargé d'école : Un enseignant chargé d'école est un enseignant qui assure seul la charge d'une école, c'est à dire l'enseignement en classe unique et la direction de l'école.

Circonscription : Une circonscription regroupe une partie des écoles d'un département. Sa gestion est confiée à un Inspecteur de l'Education Nationale (IEN) qui est assisté dans les tâches de formation du personnel par des conseillers pédagogiques. Un département rural est généralement divisé en 4 à 6 circonscriptions alors qu'un département fortement peuplé peut en compter plus d'une dizaine.

CLIS : Les CLIS sont des classes spécialisées intégrées dans les écoles qui accueillent des enfants relavant d'une déficience intellectuelle ou d'un handicap mental "modéré". Normalement, l'enseignant est un maître D mais il y a parfois plus de CLIS que d'enseignants spécialisés disponibles. Certaines CLIS ont une spécialité supplémentaire comme la spécialité "trouble du langage".

Conscience phonologique : Il s'agit notamment de la capacité à différencier les sons et les syllabes qui composent les mots et à pouvoir en déterminer l'ordre. La conscience phonologique est beaucoup travaillée en dernière année d'école maternelle car c'est un prérecquis indispensable à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en CP. Quand la conscience phonologique d'un élève est jugée insuffisante, il est fréquent que l'on propose à ses parents de recourir à l'aide d'un orthophoniste.

Critère de réussite : Le critère de réussite est ce qui permet de savoir si l'action est réussie ou non. Exemple : Le poids doit retomber au-delà de la ligne rouge. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de l'EPS.

Critère de réalisation : Les critères de réalisation sont les éléments qui permettent de réussir une tâche. Exemple : Pousser sur les jambes pour réussir une roulade avant. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de l'EPS.

Cycle 1 : Le Cycle 1, ou cycle des apprentissages premiers, est composé des classes de Tout-Petits (2 ans), petite section, moyenne section et grande section de maternelle. Le programme scolaire du cycle 1 porte essentiellement sur l'amélioration du langage oral et l'apprentissage de la vie avec les autres (socialisation).

Cycle 2 : Le cycle 2, ou cycle des apprentissages fondamentaux, est composé des classes de grande section de maternelle, CP et CE1. Le programme scolaire du cycle 2 porte essentiellement sur l'acquisition de la lecture et de la numération.

Cycle 3 : Le cycle 3, ou cycle des approfondissement, est composé des classes de CE2, CM1 et CM2. Son programme est vaste, comprenant à la fois mathématiques, littérature, grammaire, Histoire, géographie, sciences, arts, sport, langue étrangère.

Discrimination auditive : La discrimination auditive est une part importante de la conscience phonologique. Elle est travaillée en grande section de maternelle et en CP comme prérecquis pour apprendre à lire.

Enseignement constructiviste : L'enseignement constructiviste est une approche de l'enseignement dans laquelle l'élève est acteur de son propre apprentissage. L'enseignement constructiviste part du principe que l'élève a déjà des représentations (parfois fausses) sur ce qu'on souhaite lui enseigner et qu'elles peuvent bloquer la transmission du savoir. L'enseignant doit donc commencer la séance en faisant ressortir ces représentations et en mettant en place des situations qui invitent les élèves à les remettre en cause ou à les compléter. Cette remise en cause conduit à des situations de recherche et des échanges parfois enflammés entre les élèves. Une fois que ces recherches et ces échanges ont permis de construire un savoir plus élaboré, on procède à une phase dite d'institutionnalisation, c'est à dire que ce qui a été trouvé par une partie des élèves est validé par le groupe et évidemment par l'enseignant comme étant un savoir nouveau. La trace écrite de ce savoir nouveau est établie en faisant participer les élèves et devient alors une leçon. Comme cet enseignement prend pleinement en compte la grande différence qui existe d'un élève à l'autre, la préparation des leçons demande plus de réflexion et de travail que pour un enseignement transmissif.

Enseignement transmissif : L'enseignement transmissif, communément associé aux méthodes dites traditionnelles, est une approche de l'enseignement dans laquelle l'élève est récepteur d'un savoir donné par le maître. La séance d'enseignement transmissif commence par la règle qui est donnée "toute faite" par le maître. Une fois la règle expliquée, l'élève exécute des exercices d'application de la règle. L'élève rencontre souvent des difficultés à réutiliser spontanément les règles qu'il a travaillées dans des exercices où il n'avait que cela à penser. C'est pourquoi les méthodes traditionnelles le complétaient par une pratique très régulière de la rédaction et des problèmes de mathématiques concrets.

EPS : Education physique et sportive. Elle ne concerne pas que le sport en lui-même, le programme d'EPS inclut notamment l'apprentissage des règles de vie.

EREA : L'EREA, Etablissement régional d'enseignement adapté, accueille en externes, demi-pensionnaires ou internes, des adolescents qui ont des difficultés d'apprentissage très importantes. A cela, il n'est pas rare que s'ajoutent des problèmes comportementaux sévères. L'enseignement correspond à des classes de 6ème, 5ème, 4ème et 3ème SEGPA mais il arrive que le niveau y soit encore plus faible. Des sections CAP peuvent s'y ajouter, permettant donc en 6 ans l'obtention d'un premier diplôme lié à une profession manuelle.

Evaluation diagnostique : L'évaluation diagnostique est une évaluation qui a lieu en début d'apprentissage afin de mieux cerner le niveau et les besoins de chaque élève dans le domaine à aborder. Elle permet à l'enseignant d'anticiper les difficultés et d'adapter son enseignement au plus près des besoins des élèves.

Evaluation formative : L'évaluation formative a lieu dans le cours d'une progression (suite de séances d'apprentissage). Elle a en réalité trois objectifs. Le premier est de donner une première indication à l'enseignant sur l'efficacité des premières séances de la progression. Le deuxième est de participer à l'apprentissage en permettent à l'élève de faire le point sur ce qu'il est en train d'apprendre. Le troisième est l'adaptation par l'enseignant de la fin de la progression aux besoins qui demeurent ou aux nouveaux besoins qui sont apparus.

Evaluation normative : L'évaluation normative est une évaluation dont les caractéristiques sont définies au niveau national. Dans le second degré, un résultat positif est sanctionné par l'obtention d'un diplôme. Avant cela, seules les évaluation nationales CE1 et CM2 (anciennement CE2 et 6ème) relèvent de l'évaluation normative.

Evaluation sommative : L'évaluation sommative intervient en fin d'apprentissage. Elle met en évidence le niveau atteint par l'élève dans le domaine étudié. Son résultat est souvent quantifié par une note.

EVS : Les EVS, emplois de vie scolaire, ont été recrutés à la rentrée 2006 pour aider aux travaux matériels et administratifs dans les écoles. Ils ne peuvent pas être utilisés pour enseigner ou éduquer auprès des enfants mais peuvent occasionnellement faire acte de surveillance. C'est un dispositif d'aide au retour vers l'emploi, donc réservé en priorité aux bénéficiaires du RMI.

IA (personne) : L'IA, Inspecteur d'Académie, est chargée de l'organisation du service à l'échelle du département. A ne pas confondre avec l'Inspecteur de l'Education Nationale qui n'a charge que d'une circonscription.

IA (service) : L'IA, Inspection Académique, regroupe l'ensemble des services de l'Education Nationale au niveau d'un département. A ne pas confondre avec les inspections des circonscriptions qui ont souvent leurs locaux dans une école.

IEN : L'IEN, Inspecteur de l'Education Nationale, est chargé du suivi et de la formation des personnels au sein d'une circonscription. Une circonscription est un secteur géographique qui compte quelques dizaines d'écoles. Il y a aussi un IEN chargé de l'enseignement spécialisé dans le département.

IME : L'IME, Institut Médico-Educatif, est un établissement spécialisé qui accueille des enfants et adolescents dont le handicap ne permet pas l'accueil dans l'enseignement normal. Cet accueil peut aller jusqu'à l'âge de 20 ans où le relais est souvent pris par des structures d'aide par le travail ou d'aides à l'insertion d'adultes handicapés.

IMF : Anciennement, "instituteur maître formateur". Voir PEMF.

Instituteur : Ancien statut des Professeurs des Ecoles offrant un salaire moins important mais l'avantage de la retraite à 55 ans en vigueur à l'époque du recrutement. L'Education Nationale ne recrute plus d'instituteurs depuis longtemps mais certains ont préféré garder leur ancien statut malgré le manque à gagner pour conserver leurs avantages au regard de la retraite.

IR : Les IR, Instituts de rééducation, sont des établissements spécialisés qui accueillent des enfants présentant de graves problèmes de comportement. Le nombre de places disponibles en IR est très insuffisant par rapport aux besoins.

ITEP : Les ITEP sont des établissements spécialisés qui accueillent des enfants qui ont de gros problèmes de comportement. Comme pour les IR, les temps d'attente sont beaucoup trop longs pour des enfants dont la situation est toujours urgente.

IUFM : L'IUFM, ou Institut Universitaire de Formation des Maîtres, est un établissement d'enseignement supérieur chargé de la formation des enseignants. Pour le premier degré, il accueille des étudiants qui préparent le concours de professeur des écoles (PE1) et des fonctionnaires lauréats du concours de recrutement en formation par alternance (PE2).

Méthode analytique : La méthode analytique désigne des méthodes de lecture qui partent du mot pour aller vers la lettre. Le son d'une lettre ou d'un groupe de lettres est dégagé en comparant l'écriture de mots qui contiennent le son recherché.

Méthode Borel-Maisonny : La méthode Borel-Maisonny est une méthode de lecture destinée à l'origine aux sourds et malentendants qui fait correspondre un geste à chaque son.

Méthode globale : La méthode globale désigne des méthodes de lecture basées sur la reconnaissance directe de mots entiers.

Méthode idéovisuelle : Pour faire simple, autre nom de la méthode globale.

Méthode semi-globale : Pour faire simple, ancien nom de la méthode analytique. Elle démarre par l'acquisition d'une base de mots reconnus globalement puis les utilise de façon analytique.

Méthode synthétique : Pour faire simple, nom expert de la méthode syllabique. Elle part de l'écriture de chaque son pour reconstruire les mots.

Méthode syllabique : Nom traditionnel des méthodes basées sur la voie synthétique (voir "méthode synthétique").

Méthodes traditionnelles : Nom biaisé des méthodes utilisées "autrefois". On les associe communément à l'enseignement transmissif. En réalité, toutes les générations ont essayé d'innover et les méthodes dites modernes sont en fait relativement anciennes.

Maître A : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes d'enfants sourds et malentendants.

Maître B : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes d'enfants malvoyants.

Maître C : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner à des enfants souffrant de handicap moteur lourd ou de maladie invalidante.

Maître D : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans des classes d'enfants déficients intellectuels ou handicapés mentaux. Il exerce notamment en CLIS ou en IME.

Maître E : Professeur des écoles spécialisé en remédiation pédagogique. Il intervient dans les écoles avec de petits groupes d'élèves en difficulté d'apprentissage.

Maître F : Professeur des écoles spécialisé dans les problèmes de l'adolescent et dans la déficience intellectuelle chez l'adolescent. Il enseigne en SEGPA, enEREA ou en milieu carcéral.

Maître G : Professeur des écoles spécialisé dans la rééducation comportementale en milieu scolaire. Il intervient dans les écoles auprès de petits groupes d'élèves pour les aider à apprendre leur "métier d'élève". Il ne traite pas que de cas d'indiscipline mais aussi de cas de timidité excessive ou d'inhibition.

ORL : L'ORL, Observation réfléchie de la langue, est une démarche d'enseignement de la grammaire introduite par les programmes de 2002. Elle consiste à partir de textes d'auteurs dont on dégage un aspect par l'observation. Le but de cette observation ciblée est à la fois de produire une règle et de réutiliser en production écrite ce qui a été constaté. En raison de la difficulté à mettre en oeuvre cette pédagogie et du manque d'outils disponibles, elle n'a été réellement mise en place que dans un faible pourcentage des classes. D'autre part, il est faux de dire comme on l'entend souvent que cette démarche est une nouveauté de 2002. En effet, elle avait fait l'objet d'environ 20 ans de recherche avant 2002 et on en trouve des traces à l'époque de Napoléon III* ou de Jules Ferry.
* Dans la circulaire du 7 octobre 1866, le Ministre de l'Instruction Publique Victor Duruy parlait déjà au sujet de l'enseignement de la grammaire de "compter, dans cet exercice, encore plus sur cette logique et cette grammaire naturelle qu'ils portent en eux que sur le vieux bagage d'abstractions et de formules dont on accable leur mémoire sans profit pour leur intelligence."

Outil scripteur : L'outil scripteur désigne tous les outils qui servent à écrire comme les crayons de papier, de couleur, les critériums, les stylos billes, les stylos à plume, les feutres... On parle souvent de la "tenue de l'outil scripteur".

PE1 : Etudiant préparant le concours de recrutement de professeur des écoles au sein d'un IUFM. Le PE1 n'a jamais charge d'élèves. Il effectue des stages d'observation dans les écoles et dirige quelques séances sous le contrôle du maître d'accueil temporaire afin de découvrir le métier. Il n'est pas employé de l'Education Nationale.

PE2 : Fonctionnaire stagiaire ayant obtenu le concours de recrutement de professeur des écoles. Le PE2 est employé par l'Education Nationale et a charge d'élèves temporairement à l'occasion des stages en responsabilité ou filés.

PE3 : Surnom donné à l'IUFM aux professeurs des écoles titulaires qui officient pour leur première année (T1).

Pédagogie de maîtrise : La pédagogie de maîtrise est une pédagogie par objectif. L'objectif d'apprentissage est fixé par l'enseignant et les élèves ont le droit pour l'atteindre de passer par des "chemins personnels" différents. Elle est basée paradoxalement sur la reconnaissance que l'enseignant ne peut pas tout maîtriser de ce qui se passe dans la tête de l'élève et de sa manière personnelle d'apprendre. On la rencontre sur internet sous le sigle de PMEV (Pédagogie de maîtrise à effet vicariant).

PEMF : Professeur des écoles ayant obtenu un examen théorique et pratique (CAFIPEMF) lui permettant de participer à la formation d'autres enseignants. Il bénéficie à ce titre d'une journée hebdomadaire de décharge.

PPAP : Les PPAP, programmes personnalisés d'aide au progrès, étaient des dispositifs individuels destinés à aider les élèves en difficulté. Un taux de réussite inférieur à 75% sur les items de base aux évaluations CE2 rendait obligatoire la mise en place d'un PPAP. Ils ont été remplacés par les PPRE (ou rebaptisés, c'est selon...).

PPRE : Les PPRE, programmes personnalisés de réussite éducative, sont des contrats entre l'enseignant, l'élève et éventuellement les parents dans lesquels chacun s'engage par écrit à certaines mesures visant à aider l'élève en difficulté au sein d'un dispositif d'ensemble cohérent. Il arrive qu'il soit demandé aux parents de s'engager à conduire l'enfant à des séances de rééducation chez un spécialiste. La signature des parents n'est pas obligatoire si rien ne leur est demandé dans le cadre du PPRE.

Prérequis : Un prérecquis est une connaissance ou une compétence préalable dont l'élève ne peut pas se passer pour pouvoir aborder l'apprentissage voulu. Par exemple, la multiplication et la soustraction sont des prérecquis pour aborder la technique de la division. La grande section de maternelle est une classe où sont abordés de nombreux prérecquis.

Professeur des écoles : Enseignants anciennement appelés Instituteurs qui travaillent dans le 1er degré, c'est à dire les écoles maternelles et élémentaires. Il existe des professeurs des écoles spécialisés qui travaillent dans les classes ou des établissements spécialisés.

RASED : Le RASED, Réseau d'aide spécialisé aux élèves en difficulté, est une structure qui (quand il est complet) regroupe un psychologue scolaire, un maître E et un maître G. Les maîtres spécialisés interviennent auprès de petits groupes d'élèves en difficulté pour les aider dans leurs apprentissages (spécialité E) ou à mieux appréhender leur "métier d'élève" (spécialité G). Le psychologue scolaire a uniquement un rôle de diagnostic, de coordination et d'orientation vers les bonnes prises en charge. Il ne reçoit qu'après accord écrit des parents et ne fait pas de psychothérapie lui-même.

Référentiel bondissant : Il s'agit d'un terme de jargon qui désigne tout simplement un ballon. Il est souvent cité pour caricaturer l'abus d'un certain langage pompeux au sein des sciences de l'éducation. Les enseignants n'utilisent jamais ce terme mais c'est un sujet de plaisanterie fréquent !

RPI : Les RPI, Regroupements pédagogiques intercommunaux, sont des réseaux d'écoles rurales travaillant en partenariat afin d'éviter aux enseignants des petites écoles de campagne d'être "isolés" et de manquer d'échanges professionnels avec leurs collègues.

RRE : Les RRE, Reseau rural d'éducation, sont des réseaux d'écoles de campagne travaillant autour d'un même projet. Ce dispositif a été pensé pour donner un nouveau souffle au dispositif RPI.

Stage filé : Le stage filé est un stage effectué par les PE2 et qui se déroule une journée par semaine sur une longue période dans la classe d'un directeur. Cela a permis d'accorder des décharges de direction à des directeurs qui n'en avaient pas sans créer de postes supplémentaires.

T1 : Professeur des écoles titulaire pour sa 1ère année. Aussi surnommé PE3 à l'IUFM.

T2 : Professeur des écoles titulaire pour sa 2ème année. Aussi surnommé PE4 à l'IUFM.

TICE : Nouvelles technologies de l'information et de la communication appliquée à l'école primaire, notamment l'ordinateur et internet.

ZIL : Le ZIL est un professeur des écoles titulaire remplaçant qui s'occupe essentiellement des remplacements courts, urgents et non prévus. Mais il peut aussi remplacer sur des congés maternité. Lorsqu'il n'a pas de remplacement, il reste dans son école de rattachement où il aide ses collègues. Le ZIL se déplace en théorie dans un rayon de 20km autour de son école de rattachement, en pratique dans toute sa circonscription.

> source web:
article provenant du site astro52.com
 

 

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9 avril 2012

Comptines Maternelle

Comme je suis en stage en maternelle, j'ai un peu de mal à trouver des idées de comptines, les mémoriser, mais aussi les gestes qui vont avec; C'est sûr que lorsqu'on n'est pas au contact avec des enfants en très bas âge dans la vie de tous les jours, on est un peu perdu de ce côté là. J'ai trouvé une vidéo sur youtube, avec de jolies comptines et jeux de doigts. Ca donne des idés pour ceux et celles qui sont un peu à la ramasse -lol-

 

23 février 2012

CRPE épreuves orales

CRPE: Concours de Recrutement des Professeurs des Ecoles. 

Les épreuves d'admission (les oraux):
Les oraux se déroulent en juin.


  • Epreuve 1 - Présentation de la préparation d'une séquence d'enseignement en mathématiques et interrogation, au choix du candidat, sur les arts visuels, la musique ou l'éducation physique et sportive
  • Durée de la préparation : 3 heures
  • Coefficient 3

L'épreuve vise à évaluer :

  • les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser une séquence d'enseignement s'inscrivant dans les programmes d'une classe de l'école maternelle ou élémentaire ;
  • la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques.

L'épreuve comporte deux parties et est notée sur 20. La première partie est notée sur 12 points, la seconde sur 8 points.

Première partie (12 points)

  • Durée de la préparation : 3 heures
  • Durée de l'exposé : maximum 20 minutes
  • Durée de l'entretien : 20 minutes.

La première partie consiste pour le candidat, à partir d'un sujet tiré au sort, à préparer une séquence d'enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d'un entretien avec le jury.

Dans l'exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d'évaluation. L'entretien avec le jury porte sur l'exposé et sur la progression de l'enseignement des mathématiques à l'école primaire.

Les sujets sont fondés sur les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire). La classe et le cycle pour lesquels la séquence d'enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d'une documentation en salle de préparation.

Seconde partie (8 points)

Dans la seconde partie, le candidat effectue une présentation dans l'un des domaines suivants, choisi au moment de l'inscription :

  • arts visuels ;
  • musique (expression musicale) ;
  • éducation physique et sportive.

La présentation est suivie d'un entretien avec le jury.

1. Domaine des arts visuels

  • Épreuve sans préparation.
  • Durée totale de l'épreuve : 20 minutes (exposé : 10 minutes; entretien : 10 minutes.)

Le candidat apporte tout le matériel nécessaire à sa prestation. La responsabilité de l'utilisation et de la bonne marche du matériel apporté par les candidats leur incombe. Il n'est fourni par les organisateurs du concours que l'accès à un branchement électrique usuel.

Un support de petit format (les DVD sont admis), qui ne donne pas lieu à notation, est apporté par le candidat. Il consiste soit en une réalisation du candidat en dehors du contexte de l'épreuve, soit en un document visuel de son choix, dans le champ plastique ou les champs photographiques, vidéo et cinématographiques.L'exposé prend appui sur le support apporté par le candidat de manière à faire ressortir ses connaissances d'ordre artistique et culturel ainsi que ses capacités à les réinvestir dans des situations éducatives.

Entretien avec le jury : le jury présente au candidat un document visuel, afin d'élargir l'entretien à un champ différent de celui qui a été choisi pour l'exposé.

L'entretien permet d'approfondir les points développés par le candidat, de vérifier ses connaissances et sa réflexion dans le domaine choisi ainsi que son aptitude à les relier à l'enseignement primaire.

OU
2. Domaine de la musique
OU
3. Domaine de l'éducation physique et sportive


  • Epreuve 2 - Présentation de la préparation d'une séquence d'enseignement en français et interrogation sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable » 
  • Durée de la préparation : 3 heures
  • Coefficient 3

L'épreuve comporte deux parties et est notée sur 20. La première partie est notée sur 12 points, la seconde sur 8 points.

Première partie (12 points)

  • Durée de l'exposé : maximum 20 minutes
  • Durée de l'entretien : 20 minutes

La première partie de l'épreuve vise à évaluer :

  • les connaissances et compétences du candidat et son aptitude à les mobiliser pour concevoir et organiser un enseignement s'inscrivant dans les programmes d'une classe de l'école maternelle ou élémentaire ;
  • la capacité du candidat à expliquer et justifier ses choix didactiques et pédagogiques.

Elle consiste pour le candidat, à partir d'un dossier (textes, documents sonores ou iconographiques etc.), à construire une séquence d'enseignement sur une notion ou un contenu inscrit dans les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire) et à présenter les raisons qui ont présidé aux choix pédagogiques retenus. Elle est suivie d'un entretien avec le jury.

Dans l'exposé, le candidat présente les éléments constituant la séquence : objectifs, contenus, démarches, supports pédagogiques et procédure d'évaluation. L'entretien avec le jury porte sur l'exposé et sur la progression de l'enseignement du français à l'école primaire.

Les sujets sont fondés sur les programmes de l'école primaire (maternelle et élémentaire). Le niveau de classe et le cycle pour lesquels la séquence d'enseignement est préparée sont précisés. Pour chaque sujet, le candidat dispose d'une documentation en salle de préparation.

Seconde partie (8 points)

  • Durée de l'exposé: maximum 10 minutes
  • Durée de l'entretien: 10 minutes

La seconde partie consiste en une interrogation portant sur la compétence « Agir en fonctionnaire de l'État et de façon éthique et responsable ».

Le candidat répond pendant dix minutes à une question, à partir d'un document qui lui a été remis au début de l'épreuve, pour laquelle il a préparé les éléments de réponse durant le temps de préparation de l'épreuve.

La question et le document portent sur les thématiques regroupées autour des connaissances, des capacités et des attitudes définies dans le point 1 de l'annexe de l'arrêté du 12 mai 2010 portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier.

Arrêté du 12 mai 2010

L'exposé se poursuit par un entretien avec le jury de dix minutes.


> sur le web:
Guide des concours sur le site du ministère education.gouv.fr

30 janvier 2012

CRPE Stage en responsabilité: l'esclavage moderne

Etant admissible au CRPE (Concours de Recrutement de Professeur des Ecoles), je suis en stage de responsabilité (c'est à dire que je remplace une maîtresse) dans une classe de maternelle de triple niveau TPS / PS / MS du lundi 23 janvier au vendredi 3 février 2012 dans une classe de 29 enfants (non, vous lisez bien: 29 gosses en maternelle ! et ma collègue stagiaire en a 31). Ce stage est absolument exténuant; en discutant avec d'autres stagiaires dans mon cas (cad admissibles), nous sommes tous très déçus de la manière dont ce passe ce stage:

- On se retrouve complètement largué dans une classe dont on ne connait rien (ni de l'organisation matérielle et spatiale, ni des enfants, de leurs progressions).
- Nous n'avons absolument aucune aide de la part des maîtresses que nous remplaçons (et nous sommes même parfois, un peu ignoré quand on les rencontre au sein de l'école). Nous n'avons donc aucun accès aux outils et matériels pédagogiques dont ces maîtresses disposent.
- On doit se démmerder pour trouver des activités, alors qu'en tant que simple stagiaire, nous ne possèdons, je le répète, aucun matériel ni support pédagogique (pas de bouquins ni de livrets de maîtres). Les maîtresses nous répondent en gros "débrouillez-vous".
- On nous demande même d'évaluer les gamins sans connaître leur niveau!
- On ne dort que quelques heures par nuit et sommes présentes en classe de 8h à 18h (quand il faut rester pour le soutien, tel est mon cas), auquel il faut ajouter l'énorme travail en amont de préparation (la veille au soir; mais aussi les week-end et mercredi à raison de plus de 10 heures par jour): ce qui totalise un bon 80 heures par semaine (et je ne plaisante pas !). Je pense que nous sommes loin de voler le salaire que nous allons toucher: merci au gouvernement qui a pondu cette réforme !
- On se retrouve inspecté et on se fait quasi diminué et rabaissé (tel est mon cas: je m'en suis prise plein la gueule par une inspectrice au look de poupée barbie directive et sèche, mais j'ai du me contenter de faire bonne figure) car nous ne sommes pas au point (en même temps, on est là pour apprendre ce métier)!
- On doit faire face parfois aux caractères et comportements quelque peu agressifs de certains parents (j'en ai eu l'expérience!).

En résumé: un grand ras le bol, un découragement général et des remises en question sur le choix de ce métier pour bon nombre de stagiaires (seulement au bout d'une semaine de stage!! A croire qu'on cherche à nous décourager par tous les moyens). Autrement dit, pour toute personne qui réussira ce put*** de concours qui devient de plus en plus difficle: Cela vaut-il le coup de travailler près de 80 heures par semaine, sans être ni épaulé ni aidé, et de se faire casser psychologiquement quand on se fait inspecter par une pétasse alors qu'on essaie tous de faire de notre mieux ?!

De plus, j'ai attrapé une crève d'enfer (que m'ont refilé les gamins) et depuis mercredi 25 janvier, je suis malade, tenant à peine debout (rhume, mal de gorge, étourdissement, saignements de nez, jvous laisse imaginer le tableau). Pour n'importe quel autre boulot, j'aurai du être en arrêt maladie, tellement je suis mal en point, mais là, forcèment... faut fermer sa gueule et sourire en disant que "tout va bien". Bref, ce stage finit par être un véritable calvaire et non plus un plaisir.
Vivement vendredi 3 février à 18 heures qui marquera la libération pour pas mal de stagiaires !!

Cependant, il y aura un autre stage, toujours au sein de la même école et donc dans la même classe, qui aura lieu du 10 au 20 avril (snif :p).

Si vous êtes aussi dans ce cas et que vous voulez soit soutenir mon désarroi -lol- ou apporter votre témoignage, merci de laisser un commentaire.

15 janvier 2012

Nouvelle Bannière 4

Une nouvelle bannière pour démarrer 2012
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Scarlett Johansson en Cendrillon par Annie Leibovitz

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1 janvier 2012

Bonne Année 2012

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 * * * * *
Je vous souhaite
une très bonne année
2012

* * * * *

nouvel_an_jayne_mansfield nouvel_an_marilyn donna_reed 
Jayne Mansfield / Marilyn Monroe / Donna Reed

23 décembre 2011

Joyeux Noël 2011

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Je vous souhaite à tous
de Joyeuses Fêtes de fin d'année

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   Joyeux
Noël

2011

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17 décembre 2011

Les suppressions de postes dans l'enseignement

20minSuppressions de postes en primaire: Le Nord et la Lorraine les plus touchés

le 16 décembre 2011
en ligne
sur 20minutes.fr

ECOLE - Le ministère de l'Education a révélé le détail des 5.700 suppressions de postes dans le primaire à la rentrée 2012...

Les 5.700 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2012 en primaire affecteront d'abord, en nombre absolu, les académies de Lille (399 suppressions) et Nancy-Metz (367), selon un document transmis vendredi par le ministère de l'Education nationale aux syndicats.

Toutes les académies perdent des postes, sauf la Guyane où sont prévues 20 créations nettes de postes. Les autres académies touchées sont Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227), Aix-Marseille (219), Strasbourg (216), Bordeaux (203), Orléans-Tours (196), Dijon (181), Caen et Rennes (179), Montpellier (172), Rouen (166), Besançon (154), Grenoble et Reims (153), Nice (143), Clermont-Ferrand (141), Nantes (137), Guadeloupe (134), Limoges (131), Lyon et Poitiers (129), Paris (98), Martinique (97), Réunion (69) et Corse (20).

«Le ministère s'acharne contre l'école primaire», selon le SNUipp-FSU

Le total donne 5.100 suppressions, les 600 autres devant concerner «les moyens alloués au recrutement des étudiants en master 2», a précisé à l'AFP Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa. «Le projet ne fait pas dans la dentelle. Le couperet tombe dans toutes les académies, sauf la Guyane. Elles doivent toutes rendre des postes quelle que soit l'évolution du nombre d'élèves», a commenté dans un communiqué le SNUipp-FSU, premier syndicat des écoles.

«Le ministère s'acharne contre l'école primaire alors même que l'OCDE pointe la faiblesse du taux d'encadrement du premier degré», a-t-il ajouté. A noter que le budget 2012 de l'Education n'a cependant pas encore été adopté, la majorité de gauche au Sénat ayant voté contre. Début 2011, les annonces de suppressions de postes et de classes dans les écoles pour la rentrée suivante avaient suscité tant de manifestations locales que l'Association des maires de France (AMF), présidée par l'UMP Jacques Pelissard, avait demandé «l'arrêt des suppressions de postes» en primaire.

La colère des élus de montagne

Nicolas Sarkozy avait alors promis qu'il n'y aurait pas plus de fermetures que d'ouvertures de classe à la rentrée 2012, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de fermetures. L'an dernier, le mécontentement avait notamment été très fort chez les élus de montagne, si bien que pour la préparation des suppressions de la rentrée 2012, le ministère a préparé avec l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) une circulaire prévoyant une «concertation en amont», «la prise en compte des contraintes propres aux écoles de montagne» et «la nécessité de disposer d'études d'impact pour une vision prospective».

«L'idée est de ne pas forcément regrouper deux écoles qui se font face dans une vallée, car en plein hiver les conditions d'enneigement peuvent empêcher l'accès aux enfants», a-t-on expliqué à l'Anem. «La circulaire est en cours de rédaction, elle devrait être prête et envoyée à tous les rectorats en début de semaine prochaine», a-t-on ajouté. Dans les Hautes-Alpes, le maire (sans étiquette) de Puy-Saint-Vincent avait par exemple refusé la fermeture de sa classe de maternelle, créant à la rentrée 2011 une classe privée hors contrat et embauchant pour cela une enseignante en disponibilité de l'Education nationale.

17 décembre 2011

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26 novembre 2011

Le salaire des jeunes profs augmenté

Luc Chatel porte à 2000 euros le salaire des jeunes profs

lefigarole 24 novembre 2011
article de Marie-Estelle Pech 
en ligne
sur lefigaro.fr

Les 107.000 enseignants débutants vont commencer leur carrière avec un salaire dépassant les 2000 euros bruts à partir de février 2012, une «barre symbolique», selon le ministre de l'Éducation.

Les enseignants débutants, professeurs des écoles ou enseignants certifiés, gagneront 2000 euros bruts mensuels à partir de février 2012. C'est une réponse politique à l'annonce de François Hollande qui, récemment, a dit vouloir recruter 60 000 enseignants en cinq ans pour compenser les suppressions de postes de ces dernières années. Le gouvernement, lui, justifie ces suppressions en affichant qu'elles permettent aussi d'améliorer l'ordinaire des enseignants. Cette revalorisation salariale est en effet tirée de l'argent économisé par le non-remplacement des enseignants partis en retraite. Depuis le début du quinquennat, Nicolas Sarkozy a toujours indiqué que les fonctionnaires seraient « moins nombreux mais mieux payés ».

+ 18 % en cinq ans

«Le président de la République s'y était engagé. L'engagement est tenu», a indiqué le ministre de l'Éducation nationale au salon de l'Education, porte de Versailles, à Paris. Cette mesure va concerner 107.000 enseignants de l'enseignement public et 18.000 enseignants de l'enseignement privé à partir de février 2012 mais ce n'est pas le premier geste financier envers les professeurs. Les débutants avaient déjà bénéficié d'un geste de Luc Chatel en mars 2010, si bien que, par rapport à «1690 euros en 2007», la hausse de leur salaire brut est de «+ 18 % en cinq ans», fait observer le ministre.

Dans le détail, les 14.100 enseignants «à l'échelon 3», c'est à dire ceux qui viennent de réussir leurs concours recevront 2000 euros bruts lors de leur première année d'exercice, soit 100 euros de plus. Les 110 900 enseignants «à l'échelon 4 et 5», qui sont entre leur deuxième et leur quatrième année d'exercice recevront respectivement désormais 2060 euros et 2121 euros bruts, soit 64 euros et 23 euros de plus par mois.

72 millions d'euros pour l'État

Cette mesure coûte 72 millions d'euros à l'État. Elle s'ajoute à celle de septembre 2010 qui avait coûté 170 millions d'euros. «Nous nous concentrons sur les jeunes enseignants car ils font partie des plus mal payés de l'OCDE, explique-t-on dans l'entourage de Luc Chatel, alors que les plus âgés sont au contraire parmi les mieux payés». Ces deux revalorisations successives ont aussi été décidées en raison du niveau de qualification plus élevé demandé aux enseignants, recrutés à niveau master depuis deux ans. Les jeunes professeurs doivent aussi être opérationnels dans les classes dès le lendemain de leur concours alors qu'ils bénéficiaient auparavant d'une année de stage.

«Je prends acte d'une augmentation de salaire mais je ne suis pas sûr que ce soit suffisant pour enrayer la crise de recrutement à laquelle fait face actuellement l'Éducation nationale», estime la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison. Environ 20 % des postes offerts au Capes n'ont pas trouvé preneur en 2011. Les disciplines scientifiques sont particulièrement atteintes.

Daniel Robin, co-secrétaire général du Snes, le principal syndicat d'enseignants du secondaire reconnaît un «geste» gouvernemental mais le minimise. «Les 100 euros supplémentaires sont accordés pendant un an et demi aux débutants. Ils sont sans effet sur la suite de la carrière qui n'est absolument pas revalorisée. Ils progressent plus vite mais stagnent plus longtemps». Le syndicaliste affirme que les professeurs ne se «feront pas acheter» par cette mesure. Pour lui, la principale préoccupation du moment, c'est surtout celle d'une réforme de l'évaluation des enseignants : ces derniers pourraient être notés par leurs chefs d'établissements selon un projet de décret : «Nous sommes fermement opposés à une évaluation par les chefs d'établissements, incompétents pour juger de la qualité de nos cours», assène-t-il.

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