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Girl Don't Come

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10 août 2011

Gwen Stefani: What You Waiting For?

Aujourd'hui, je vous ai sélectionné un clip vidéo que j'aime particulièrement: "What You Waiting For ?" chanté par Gwen Stefani. Le clip est une merveille visuelle (comme toujours avec les clips de Gwen!). J'aime beaucoup les couleurs très vives, qui me font penser au travail du photographe et réalisateur David La Chapelle -ce n'est pas lui qui ait réalisé le clip, mais Francis Lawrence, à qui l'on doit le film Je suis une légende (avec Will Smith). Tout le monde aura bien évidemment reconnu la référence au conte de Lewis Carroll: "Alice au pays des merveilles" où Gwen, qui se met ainsi ici dans la peau d'Alice, atterit dans un pays imaginaire et y rencontre un chat, un lapin, les vers à soie et même la reine de coeur (sorte de double de Gwen qui l'interprète aussi).

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Le speech du clip: Gwen a beaucoup de mal à écrire une chanson. En studio, elle fait face au fameux syndrome de la page blanche. Elle prend une pause et trouve une annonce pour les auteurs en mal d'inspiration. Elle décide d'y aller, passe des tests, remplit des fiches et enfin, se retrouve dans le studio d'enregistrement. L'inspiration vient de l'inconscient de Gwen, transportée virtuellement dans un pays imaginaire.

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A savoir: La chanson est extraite du premier album solo de Gwen, qui faisait alors partie jusqu'ici du groupe No Doubt. Gwen raconte ainsi ici son appréhension à l'idée de se lancer dans une carrière en solo.

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Artiste: Gwen Stefani
 Titre: What you waiting for ?
Réalisateur: Francis Lawrence
Année: 2004
Extrait de l'album:
Love. Angel. Music. Baby.

> La vidéo en version longue -jamais diffusée à la TV-

What an amazing time
What a family
How did the years go by ?
Now it's only me...

Tic toc - Tic toc - Tic toc - Tic toc
Tic toc - Tic toc - Tic toc - Tic toc
Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh...

Like a girl in heat stuck in a moving car
Scary conversation, shut my eyes
Can't find the brake
What if they say that your a clutter ?

Naturally I'm worried if I do it alone
Who really cares cause it's your life
You never know it could be great

Take a chance, cause you might grow

Oh, oo, oh

What you waiting
What you waiting
What you waiting
What you waiting
What you waiting for ?

Take a chance, you stupid hoe

Like an acapella, you're repeating yourself
You know it all by heart
Why are you standing in one place ?
Born to blossom, bloom to perish

You know you're wigging out
Cause of your sex chromosome
I know its so messed how our society'll think (For sure)
Life is short, your capable. (Uh-huh)

Oh, oo, oh
Uh, uh

Look at your watch now
You're still a super hot female
You've got your million dollar contract
And they're all waiting for your hot track

I can't wait to go back into Japan
Gimme lots of brand new fans
Osaka, Tokyo
You, Harajuku girls
Damn, you've got some wicked style

Go !

Look at your watch now
You're still a super hot female
You've got your million dollar contract
And they're all waiting for your hot track

What you waiting for ?
Take a chance, you stupid hoe

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10 août 2011

Critique de la série Les Kennedy

the_kennedys_affLes Kennedys
pays: Canada US
genre: biographie
année: 2010
réalisateur: John Casar
scénariste: Stephen Kronish
Série en 8 épisodes (durée d'1 épisode: 45 min).
distribution: Greg Kinnear (John F. Kennedy), Rachel Wilson (Michelle), John Boylan (Cardinal Cushi), Kristin Adams (Cynthia), Chris Diamantopoulos (Frank Sinatra), Katie Holmes (Jackie Kennedy), Barry Pepper (Bobby Kennedy), Tom Wilkinson (Joseph Kennedy Sr.), Ava Preston (Caroline Kennedy, jeune), Eliza Preston (Caroline Kennedy (Âgée)), Kristin Booth (Ethel Kennedy), Angela Besharah (Ann Gargan), Serge Houde (Sam Giancana), Serge Houde (Sam Giancana). 

Le speech: La destinée de la famille Kennedy: le père Joe, et le destin tragique de ses fils: Joseph Patrick, John et Robert. A la veille des élections présidentielles de 1960, John F. Kennedy est en passe de devenir le plus jeune président des Etats-Unis jamais élu. En coulisses, le patriarche de la famille, Joseph P. Kennedy Senior, qui a injecté 10 millions de dollars dans la campagne, travaille à assurer la victoire de son fils contre Nixon. Joe Senior aspire au pouvoir depuis longtemps. En 1937, il est ambassadeur en Angleterre, la première marche, pense-t-il, pour accéder à la Maison Blanche. Mais à la veille de la seconde guerre mondiale, ses aspirations présidentielles sont détruites quand le président Roosevelt le force à démissionner de son poste.  

> la bande-annonce made in US:

Ma note: 7/10
J'aime: Au premier abord, les acteurs ne ressemblent pas vraiment aux vrais personnages. Mais leurs interprétations sont tellement justes et travaillées, qu'on se prête au jeu et on finit par "voir" les vrais: par des attitudes (la démarche et les tics de John), le look (coiffure et habits de Jackie), les décors (minutieusement reconstruits à l'identique). Mention spéciale aux acteurs Greg Kinnear, Barry Pepper et Katie Holmes, totalement parfaits dans leurs rôles.
Des sujets sensibles comme les magouilles du père pour faire élire John à la Présidence des Etats-Unis, ainsi que l'invasion de la baie des cochons, les relations avec la mafia, l'affaire Meredith, sont bien expliqués. De même que l'ambition extrême du père reporté sur ses fils, le lien très fraternel entre John et Bobby et les tragédies éprouvées dans la famille, sont ici bien représentés.

J'aime moins: Les soeurs Kennedy (Kathleen, Eunice, Patricia) et le jeune frère Ted sont pratiquement inexistants. Il y a tout de même un épisode consacré à la destinée tragique de Rosemary.
Jackie est décrite comme une femme soumise aux volontés de son mari et de la famille de celui-ci: or, Jackie était bien une femme très déterminée, lasse du comportement de son mari infidèle. Aucune trace dans la série du départ en croisière de Jackie, qui avait quitté temporairement son mari !
Les infidélités de John et Bobby sont aussi quasi inexistantes: à peine le mari volage John est évoqué, mais absolument rien sur les frasques de Bobby, dépeint ici comme un mari fidèle et un bon père de famille.
Marilyn Monroe, comme toujours, est représentée comme une nana hystérique, parano et un brin nympho sur les bords, le tout interprété par une actrice qui ressemble plus à Madonna!
Le dernier épisode est totalement bâclé: on passe de 1963 à 1968 en quelques minutes. Nous n'avons absolument aucune explication sur les meurtres de John et Bobby !

the_kennedys_banner 

the_kennedys_1A savoir: La famille Kennedy a voulu faire interdire la diffusion de la série aux USA. En janvier 2011, la chaîne History, qui avait acheté les droits de diffusion, annonce qu'elle annule la série de ses grilles. Les chaînes CBS, Showtime et DirectTV font de même. Finalement, la série sera diffusée aux US sur une petite chaîne du cable, ReelzChannel. Il semblerait que la famille Kennedy (Caroline, la fille de John et Jackie, en tête) aurait fait pression auprès de leurs connaissances politiques, pour qu'ils usent de leur influence pour interdire la série. Des scénaristes d'Hollywood et des historiens, alliés au clan Kennedy, avaient lancé une campagne anti série sur le web. Et on se demande finalement bien pourquoi, étant donné que les personnages de John et Bobby apparaissent finalement sous leur meilleur jour dans la série, bien loin de ce qu'ils étaient dans la réalité ! 
Les producteurs de 24 heures ont dépensé 30 millions de dollars pour réaliser la série, du jamais vu !

Sur le web:
le site
kennedys-miniseries.com  
la série sur allocine  
la série sur wikipedia 
Guide de la série sur france3.fr  

10 août 2011

Greta Garbo VS Isabelle Huppert

isabellehuppert_hommage_garbo_steichens_avec_robert_wilsonIsabelle Huppert a repris une célèbre pose de Greta Garbo; c'était en 2004, à l'initiative du projet de l'artiste de la scène avant-garde Robert Wilson. Ce réalisateur texan est réputé pour son usage pictural de la lumière et des couleurs, à l'opéra comme au théâtre, à tel point que ses productions ressemblent souvent à des tableaux vivants. En 2004, il s'est attelé à la "peinture" de portraits de célébrités (Brad Pitt, Winona Ryder, Jeanne Moreau, Juliette Binoche...) à partir du support de la télévision haute-définition. Ce ne sont pas des images figées mais des portraits vivants, bien qu'ils soient presque immobiles, et filmés dans un plan séquence de 3 à 12 minutes. 
"L'idée, c'est qu'au premier regard, il n'y ait pas de mouvement. Mais au bout d'un moment, vous pouvez voir un petit mouvement. C'est comme si une nature morte prenait vie" explique Robert Wilson. Commandées pour être diffusés à la télévision, les portraits peuvent aussi être diffusés sur de grands écrans, lors d'installations dans des musées et des galeries d'art.

isabellehuppert_hommage_garbo_steichens3 isabellehuppert_hommage_garbo_steichens2 isabellehuppert_hommage_garbo_steichens 
 Photographe: Robert Wilson
Modèle
:
Isabelle Huppert
 Date: novembre 2004
Lieu:
Paris

Il a donc ici transformé Isabelle Huppert en Greta Garbo, grâce au costume et au maquillage, mais aussi par un travail minutieux de la lumière et des couleurs et d'une coordination de mouvements très lents, qu'il chorégraphie à ses modèles.
La photographie originale de Greta Garbo, date de 1928, par le photographe Edward Steichen; et fit même la couverture du magazine Life aux Etats-Unis.

steichen_ed_garbo steichen_ed_garbo_life 
Photographe: Edward Steichen
Modèle
:
Greta Garbo
 Date: 1928

8 août 2011

Les retrouvailles d'une lionne et des hommes qui l'ont recueilli

Ca se passe en 1969: deux hommes, John Rendall et Ace Berg, découvre une lionne à vendre, enfermée dans sa cage. Ils décident de l'acheter et de l'amener chez eux. Un pasteur leur propose d'emmener la lionne, baptisée Christiane, dans le grand jardin de l'Eglise, car les deux hommes vivent en appartement. Leur plus grand souhait est de réintroduire l'animal dans son milieu sauvage, en Afrique, ce qu'ils parviennent à faire. Un an plus tard, ils veulent aller revoir l'animal, mais on leur prévient que ce sera impossible: la lionne est devenue sauvage et ne se souviendra pas d'eux ! Ils décident tout de même de se rendre sur les lieux et attendent plusieurs heures, lorsque la lionne apparaît... et leur saute dans les bras ! Bouhhhh que c'est mignon tout ça ! Une chose est sûre: les animaux ont bel et bien une "mémoire" associée à l'affectivité.

Spécial Dédicace à Laure, qui m'a fait découvrir cette vidéo :o)

8 août 2011

Pizzicato Five: Playboy Playgirl

Pizzicato Five est un groupe de pop rock japonais, composé de six membres (Konishi Yasuharu, Maki Nomiya, K-Taro Takanami, Ryo Kamomiya, Mamiko Sasaki et Takao Tajima).
J'adore cette chanson Playboy Playgirl, au son joyeux très pop 80's. Le titre date de 1998, extrait de leur album "The International Playboy and Playgirl Record"; et j'entendais souvent cet air très entraînant sur la radio belge Radio 21, qui est, selon moi, la meilleure radio pour écouter de la vraie bonne musique, aux multiples genres ! Voici le clip, un peu kitsch sur les bords, aux influences arty du pop art de Warhol, où le groupe semble avoir été filmé à une soirée de bourges en pratiquant une choré simpliste; la chanson dure longtemps, mais quand vous l'entendez une fois, impossible de vous l'enlever de la tête:

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8 août 2011

Film Ils

ilsIls
pays: France
genre: thriller
année: 2006
réalisateurs et scénaristes: David Moreau et Xavier Palud
distribution: Olivia Bonamy (Clémentine), Michaël Cohen (Lucas)

Le speech: Lucas et Clémentine, un couple trentenaire expatrié en Roumanie, habite depuis trois mois une maison isolée, au milieu de la forêt, en banlieue de Bucarest. Elle, professeur de français dans un lycée, lui, romancier, vivent un bonheur paisible. Pourtant, un soir, dans leur maison, tout va basculer. Clémentine, qui n'est pas fatiguée, en profite pour corriger des copies de ses élèves. Le téléphone sonne, des voix lointaines au bout du fil... incompréhensibles. Clémentine finit par aller se couher quand, au beau milieu de la nuit, elle entend des bruits à l'extérieur. Elle réveille Lucas. Le couple n'est pas seul. Le cauchemar commence... ILS sont là... Qui sont-ILS ? Que veulent-ILS ?

> la bande-annonce: 

Ma note: 8/10
J'aime
: On se laisse prendre au jeu tout le film. Il n'y a pas de temps mort et l'atmosphère est pesante et angoissante. Jamais on ne peut deviner ce qu'il va se passer. C'est une sorte de huit clos où les acteurs (Bonamy et Cohen) sont remarquables: peu de dialogues, tout le jeu est dans l'émotion et l'instant. C'est rare de voir un film d'horreur français réussi à ce point (quoique, je trouve qu'il s'agisse plus d'un thriller psychologique qui joue avec nos propres peurs). On pense un peu au Projet Blair Witch, par la manière de filmer en caméra DV (surtout pour les scènes dans les bois), ce qui ajoute au film un aspect très réaliste, filmé quasiment en temps réel. Tout ceux et celles qui vivent ou ont vécu dans une grande maison s'identifient à ce que peuvent ressentir les personnages. En effet, qui n'a jamais entendu le parquet grincer, les escaliers couiner ou les murs craquer en pleine nuit pendant que vous êtes dans votre lit en vous demandant si vous allez vous lever ou non pour aller vérifier si quelqu'un ne serait pas rentrer ?! A regarder absolument le soir avant d'aller se coucher pour bien flipper ! lol

J'aime moins: On reste un peu sur sa "fin" car bien que nous sachions (plus ou moins) qui ILS sont (puisque nous les voyons repartir), on ne sait pas comment ILS sont arrivés là ni où ILS vivent. J'aurai aimé en savoir davantage sur ces fameux ILS.

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A savoir: Le tournage s'est déroulé à Bucarest en Roumanie. Le film est basé sur des faits réels. J'ai eu beau chercher sur le web plus d'infos sur la vraie histoire, je n'ai trouvé que ceci: les deux réalisateurs se trouvaient en Tchékoslovaquie pour le tournage d'une publicité lorsqu'un chauffeur de taxi leur a raconté l'histoire d'un couple d'Autrichiens qui avait vécu des évenements étranges dans leur nouvelle maison. Ils ont alors décidé d'écrire leur scénario autour de cette histoire, et n'ont finalement changé que la nationalité du couple, pour que le spectateur s'identifie plus facilement aux personnages.
Le tournage fut difficile pour Olivia Bonamy, qui s'est beaucoup investie dans son rôle: elle s'est beaucoup blessée en tombant par terre, en se claquant contre les grilles du tunnel. Les rôles des deux acteurs sont très physiques. Même après le tournage, Olivia Bonamy a confessé avoir eu la trouille chez elle, ne dormant plus la nuit et vérifiant autour de sa maison le soir.

Sur le web:
le film sur
allocine  
le film sur
wikipedia 
blog consacré au film
sur ils-lefilm.skyrock.com 

2 août 2011

Le Léopard et le bébé singe

Une femelle léopard, surnommée Legadema, est suivie de près depuis trois ans à Botswana, un pays d'Afrique australe. On y découvre ici la léoparde qui tue un singe (une femelle) pour en faire un bon repas... lorsqu'elle découvre tout à coup, le bébé de sa victime.

 

Mais que va devenir ce bébé singe à votre avis ? La léoparde va-t-elle le nourrir et le protéger ? Finira-t-elle par le manger ? L'abandonnera-t-elle pour qu'il soit recueilli par d'autres singes ?

24 juillet 2011

Bye Amy...

Amy Whinehouse
(14/09/1983 - 23/07/2011)

amy_winehouse1

amy_winehouseLa nouvelle est tombée hier soir, au JT: la chanteuse Amy Whinehouse a été retrouvée morte à son domicile londonien. Quel choc, mais en même temps, pas si surprenant que ça au regard de la vie de débauche totale qu'elle menait (drogue et alcool à l'excés). Auteure, compositrice et interprète, elle avait une voix d'or, et une formidable carrière qu'elle aurait pu mener, mais malheureusement ses frasques prenaient le dessus. Agée seulement de 27 ans, elle rejoint ce fameux Club des 27, composé d'artistes du milieu de la musique décédés à cet âge (Jimi Hendrix, Jim Morrisson, Brian Jones, Janis Joplin, Kurt Cobain...). 

Voici trois clips, de ses trois chansons les plus connues, extraites de son album "Back to Black": Rehab, Back to black et You know i'm no good.


Amy Winehouse - Rehab par umusic


Amy Winehouse - Back To Black par umusic


Amy Winehouse - You Know I'm No Good par AmyWinehouse

19 juillet 2011

Eté 1946, Malibu, Marilyn Monroe par André De Dienes

Une photo, Une histoire

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 Photographe: André De Dienes
Modèle:
Marilyn Monroe
Date:
 été 1946 - une journée en fin d'après-midi -
Lieu:
au sommet d'une falaise d'une plage de Malibu

L'année 1946 est une année importante dans la vie de Marilyn Monroe: le 19 juin, elle se rend pour la première fois aux studios de la 20th Century Fox. Elle vient juste de se décolorer ses cheveux en blonds. Elle obtiendra son premier entretien avec Ben Lyon le 17 juillet qui, conquis, lui fera passer ses premiers essais caméra deux jours plus tard. Elle signera son contrat avec la Fox fin août et changera son nom -définitivement- en Marilyn Monroe. Elle souhaite être actrice, et en attendant, elle pose en tant que modèle pour de nombreux photographes. Parmi eux, figure André De Dienes, qui compta beaucoup dans sa vie. Il la connaît depuis plus d'un an et il est tombé amoureux d'elle. Elle s'appelle encore Norma Jeane Dougherty et elle est mariée depuis 1942. Elle va d'ailleurs entamer une procédure de divorce en 1946, qui sera prononcé en septembre de cette année là.
Cette photographie fait partie d'une séance qui eut lieu à la fin de l'été sur une falaise longeant une plage de Malibu. Apparemment, après que la jeune femme ait adoptée le nom de Marilyn Monroe, soit aux derniers jours du mois d'août ou en septembre.
André De Dienes avait acheté un livre à 15 $ chez un bouquiniste en Californie, le journal d'une femme en Ecosse commencé en 1830 et compilant ses pensées et poèmes, et ceux d'auteurs célèbres. Le photographe voulait alors partager sa trouvaille avec Marilyn. Il aimait beaucoup discuter philosophie et poésie avec elle. C'est sur une plage déserte de Malibu, qu'ils se réunissent pour lire ensemble quelques passages dont certains ont beaucoup émus Marilyn, qui avait les larmes aux yeux; et plus particulièrement, un poème intitulé "Lines on the death of Mary" ("Quelques vers sur la mort de Mary") et pour lequel Marilyn s'identifia.
Après la lecture, André la photographia, capturant différentes émotions qu'il lui demandait d'interpréter: le bonheur, la mélancolie, l'introspection, la sérénité, la tristesse, le tourment, le désarroi.
Quand il lui demanda d'interpréter la mort, elle se mit la couverture sur la tête. Puis Marilyn montra à André à quoi ressemblerait sa propre mort: d'une expression lugubre, elle donna un titre "The end of everything" ("La fin de tout"). André lui demanda ensuite de s'allonger sur le sol, pour qu'elle lui montre à quoi elle ressemblerait morte. C'est cette photographie, d'une Marilyn aux yeux fermés et allongée sur la paille qui a été prise. De Dienes voulait poursuivre la séance, mais Marilyn se leva d'un bond et cria :"Va au diable! Regarde dans quel état sont mes cheveux à cause de toi! J'ai un rendez-vous ce soir!" Pour la calmer, il lui fit la promesse qu'il réaliserait un jour un album avec toutes les photos prises ce jour là, accompagnées des poèmes qu'ils avaient lu ensemble. Mais Marilyn lui rétorqua: "André, ne publie pas ces photos tout de suite, attend que je sois morte". Il lui fit la remarque qu'étant âgé de 12 ans de plus qu'elle, comment pouvait-elle savoir qu'elle mourrait avant lui; et elle lui répondit qu'elle le sentait. L'instant d'après, elle redevint gaie et joyeuse.

Voici les autres photographies de cette séance:
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1946_summer_malibu_by_dedienes_05_1a 1946_summer_malibu_by_dedienes_05_1c 
1946_summer_malibu_by_dedienes_06_1a 1946_summer_malibu_by_dedienes_08_1
 1946_summer_malibu_by_dedienes_07_1 1946_summer_malibu_by_dedienes_09_1 1946_summer_malibu_by_dedienes_08_1b
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1946_summer_malibu_by_dedienes_22_1 1946_summer_malibu_by_dedienes_22_1a 1946_summer_malibu_by_dedienes_23_1 1946_summer_malibu_by_dedienes_24_1

19 juillet 2011

1967, Janis Joplin par Bob Seidemann

Une photo, Une histoire

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Photographe: Bob Seidemann
Modèle:
Janis Joplin
Date:
1967

Janis Joplin devait être photographiée en vue d'apparaître en poster. Toute excitée par cette soif de célébrité, Janis pose sous l'objectif du photographe Bob Seidemann. Après avoir pris des photos d'elle habillée ou semie-habillée, où elle portait une longue chemise et des colliers de perles, le photographe, satisfait de ces noir et blanc en 35 mm, commença à remballer son matériel. Lorsque Janis s'exclama: "Oh motherfucker! I want to take my fucking clothes off." ("Et puis merde! Je veux enlever mes put... de vêtements"). Interloqué, le photographe refuse: "Janis, n'enlève pas tes put... de vêtements !". C'était trop tard, car à peine eut-il le temps de finir sa phrase, qu'elle se déshabillait. Le photographe s'exécute et la prend en photos, lui demandant tout de même de cacher son sexe. Plus tard, Janis racontera "I'm the first hippie pinup girl. What a kick !" ("Je suis la première pinup hippie. Quel pied !"). Adorant la série de clichés de Seidemann, Janis va alors tapisser les murs de sa chambre de ses propres photos.

Voici les autres photographies de cette séance:
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Images: All rights reserved Bob Seidemann.
A lire, sur le web:
> Le site du photographe Bob Seidemann
> La planche contact sur naderlibrary.com

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